Détendez-vous les gars !
Il est bien évident qu'en moyenne les univers de jeux vidéo sont moins étoffés que les univers de jeux de rôle qui peuvent s'étaler sur des livres de base et des tas de suppléments de plusieurs centaines de pages : c'est inhérent aux deux médias. Ça ne veut pas dire que les jeux vidéo ont forcément des univers hyper basiques ou qui tiennent sur un ticket de métro. Et inversement, il existe clairement tout un tas de jeux de rôle qui ont des univers très peu développés voire pas d'univers du tout.
À côté de ça, la quantité n'est pas une qualité en soi. Ce n'est pas parce qu'un jeu, quel qu'il soit, possède un univers pléthorique qu'il va être forcément génial et inversement parce qu'il en possède un simpliste qu'il va être tout pourri. Ce qui compte avant tout, c'est la proposition ludique. Qu'est-ce que l'on peut faire dans le jeu en question ? De quelle manière ce que je peux faire est intéressant ? En quoi cela va-t-il être porteur d'émotions ? Etc, etc.
Clairement, je préfère un univers simple avec une jouabilité bien calibrée à un univers foutraque rempli de plein de trucs qui ne vont pas les uns avec les autres, façon gloubi-boulga rôlistique, au sein duquel on ne sait pas trop quoi faire et qu'on n'a même pas envie d'explorer tellement c'est indigeste.
Pour finir, je dirais qu'à titre personnel, d'une manière très générale, je préfère lorsque je suis meneur, me baser sur des univers relativement simples, plus faciles à appréhender (c'est pas forcément le pied quand on n'a pas tellement de temps de se taper des centaines de pages avec pas mal de remplissage alors qu'on sait qu'on ne parviendra pas à utiliser 10% de ce qui est décrit). Qui plus est, ça laisse beaucoup plus de place à la créativité aussi bien côté meneur que côté joueurs. Les univers très décrits ça peut vite devenir un carcan pesant.