Les Chroniques de Night City, par Trace Santiago

[Dracian]

> Trace Santiago [trace.santiago@zmail.nc]

Salut tout le monde.

Comme je vous l'ai expliqué l'autre jour au bar, je suis un Media spécialisé dans les histoires de la Rue. J'aime raconter les histoires des autres Edgerunners et mon auditoire adore les lire. Et si les gens adorent ces histoires, c'est avant tout parce qu'elles sont vraies. Pour faire simple, donnez-moi de la matière, racontez-moi vos aventures, partagez vos exploits. Même si vous n'avez pas de grand talent littéraire, faites-moi un résumé de vos contrats, avec vos propres mots (je m'occuperais de remettre ça en forme, vous inquiétez pas).

Évidemment, je vous filerai un petit billet pour l'effort, je pense qu'on est tous d'accord pour dire que tout travail mérite salaire.

Je vous laisse la parole.

Trace Santiago.

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Note du MJ : ce sujet n'est pas réellement RP, et il a surtout pour but que les autres sachent un peu ce que vous avez fait pendant les scénars précédents. Racontez avec vos mots (si vous le voulez), c'est tout

[Viracocha]

Un edgerunner mystérieux tout de cuir vêtu et aux dreadlocks proéminents s'installa dans la banquette sombre face à Trace Santiago. Il avala tranquillement une gorgée de bière puis pris la parole :
« Alors voilà,
Peu après la fête de l'holocauste, notre distributeur de bière préféré (il jeta un coup d’œil à Helmut qui essuyait tranquillement ses verres derrière le comptoir) nous parla d'un client mystérieux qui souhaitait que l'on sabote des tourelles de sécurité d'immeubles d'habitation qui avaient une fâcheuse tendance à abattre tout ce qui s'approchait d'un peu trop près des toits, petits oiseaux inclus, ce qui attristait considérablement le-dit client.
N'écoutant que notre abnégation pour le bien-être des animaux à plumes et la promesse d'une somme assez rondelette en eurodollars, notre petit groupe d'edgerunners (on n'a pas encore de nom mais cela ne saurait tarder) se décida pour aller faire une petite virée nocturne du côté de Downtown.
On se retrouva assez vite devant trois immeubles de standing plutôt bien pourvu en vigiles et en systèmes de sécurité.

C'est à bord du véhicule interfacé de mon pote Djog, qu'on est rentrés dans le parking en sous-sol du plus grand des trois immeubles. Un petit tour de passe-passe de ma part sur le système électronique de l'ascenseur privatisé, et nous voilà parti pour le septième ciel avec Akira le solo et Nao la Medtech. Cent mètres plus haut, on a pu faire connaissance avec les premières tourelles qui effectivement ne rigolaient pas. Protégé d'un bouclier par Akira et soigné à la piquouse par Nao (parce qu'un connard de programme corbeau s'était mis en tête de me picorer le cerveau), j'ai fini par reprogrammer leurs putains de canons pour qu'ils foutent la paix aux volatiles (de petite tailles).

Pendant ce temps là, Jim Green, notre rockeur écolo gay (faut le voir jouer à la guitare sa reprise des Beatles « Let it bi », çà déménage mais vous verrez ce sera bientôt dans les charts de Nightcity) accompagné par notre mystérieuse et charmante enquêtrice (je ne la nommerai pas, elle tient à son anonymat) firent le tour des bars du coin pour y faire des rencontres. D'après ce que j'ai compris, ils sont tombés sur un fan et après quelques coups de gnôles et forces rigolades, il leurs a proposé de terminer la soirée chez lui, hors le type, comme par hasard, habitait dans le deuxième immeuble qui nous intéressait : c'est pas beau la vie?

Plus qu'à nos deux compadres de nous ouvrir toutes grandes les issues de secours et nous voilà tous montés au vingtième étage. Là, deux techniciens de chez Elexity purent bénéficier d'une démonstration rapide de Taekwondo et d’Aïkido suivi d'un gros dodo.
Je reprogrammais vite fait les trois tourelles de l'immeuble à travers la vitre (c'est pratique ces baies vitrées, vous remercierez les constructeurs pour moi!) et nous voilà repartis pour le troisième round.

Le troisième immeuble bien que le plus petit était néanmoins le mieux fournis en gardes (comme quoi, hein, c'est pas la taille qui compte). Du coup avec Jim, on s'est dit qu'il était temps de se travestir avant de s'introduire dans la propriété privé.
Après une petite visite à la camionnette de nos potes d'Elexity, on a emprunté leurs tenues de travail et leur badge, un petit tour par l'agenda électronique de la copropriété et voilà pile-poil deux techniciens pile à l'heure pour leur rendez-vous d'entretien du système électrique.
Le vigile à peine surprit par cette visite nocturne nous a fait escorter par un solo local jusqu'au toit. Pendant que le rockeur baratinait le barbouze avec son bagout habituel, je reprogrammais mine de rien les trois dernières tourelles et voilà l'affaire est dans le sac. »

Je ne suis pas peu fier de dire qu'on a réglé en une nuit une mission d'une semaine.
Passé ce délai, on a d'ailleurs rencontré notre commanditaire sur le toit d'un immeuble.
C'était un espèce de vieux corpo asiatique farfelu, clairement amoureux des volatiles et totalement dénué de cyberware (ah, il faut de tout hein...). Il a eu l'air content de notre intervention et il nous a même filé une rallonge pour avoir fait du boulot « propre et discret ».

[Viracocha]

Une nouvelle fois 6-Nap-6 s'installa sur la banquette sombre face au média, après avoir attrapé sa pinte de bière sur le comptoir du Red before Black.

“Salut Trace, j'ai une nouvelle petite histoire bien croustillante à te raconter, aujourd'hui.

Alors voilà, encore une fois attablé dans mon débit de boisson favori en compagnie de plusieurs autres habitués mais aussi de quelques nouvelles têtes, nous voilà accosté par un Corpo tout propre de chez Biotechnica (ton sarcastique inside) du nom de Ulff Bjornson (je balance, jm'en fous), accolé à son Solo de Corpo habituel.
Le type nous propose un job dans Le Glen consistant à rien moins que d'anéantir un gang de Poseurs, à leur rafler leur came (une drogue proto de leur cru appelée Cité d'Émeraude qui inhibe la douleur et provoque des hallucinations, un truc à fort pouvoir d'accoutumance, une belle saloperie quoi) et à faire péter leur labo.
A la vue d'une belle mallette avec quatre pains de C9 et leur détonateur et la promesse de 1000 eddies chacun, on a tous accepté de bon cœur.

On s'est rapidement rendu sur place, pour découvrir un vieil immeuble d'habitation désaffecté datant d'avant l'holocauste dans le sud du Glen et une bande de Poseurs déguisés en épouvantails et en bonhommes de fer blanc (les mecs doivent goûter à leur propre came c'est sûr).
Après avoir fait le tour du bâtiment et choppé quelques infos dans le puit de données, on s'est vite rendu compte que celui-ci était mitoyen avec un autre immeuble à l'abandon.
Bargest le solo a joué du lance-grappin et nous a fait monter sur le toit de celui-ci.

On a découvert avec un petit pincement de joie que la patronne du gang (ils s'appellent “la Route de la Brique jaune” au fait), une certaine Dorothy, était installée juste en dessous.
Par un gros trou dans la toit on pouvait voir son AV7 posé au milieu du dernier étage et elle occupée à balancer des directives via hautparleurs à ses gangers dans l'immeuble d'à côté qu'elle surveillait par l'entremise d'un tableau de contrôle vidéo.
Après avoir pris le contrôle de ce dernier et proprement éviscéré et découpé la dame façon charcudoc (à la Nao) , on a pu localiser le reste de la bande dans les étages et le labo en sous-sol.

Les solos et la cop sont passé à l'action après avoir repéré un sniper dans l'immeuble d'en face.
Bargest et Gozen ont traversé la rue comme des déments à l'aide de leur lance grappin pour finir respectivement par traverser une vitre au premier étage pour le solo et s'accrocher au rebord de la fenêtre du quatrième (où était le tireur) et déclencher un piège explosif pour la fliquette.
Celle-ci a fait une chute de quatre étage et a atterrit sur la tronche d'un des cinq épouvantails postés devant l'entrée. Les autres ont prestement était abattus à coup de fusil à pompe (mais que fait la police?)

Pendant ce temps la petit Erica, solo de son état elle-aussi, est passé par l'escalier de service et a offert quelques leçons rapides et gratuites de karaté aux gangers postés dans les étages.
Bargest est revenu après s'être fait semé par le mystérieux sniper et tout ce beau monde s'est retrouvé dans le laboratoire avec, de surcroit, deux patrouilleurs de police appelés en renfort par Gozen. Par miracle, aucune balle perdue n'a causé de dommage irrémédiable.
Les épouvantails restant et le “Lion en cage” façon cyberpsycho remodelé ont été proprement abattus.

On a embarqué la dope dans le coffre de la vieille Toyo pourri de Wayra le corpo, non sans remarquer que celui-ci avait piqué un paquet et s'envoyait une sniffette au passage.
Le voyage du retour a été passionnant. J'ai pu assisté aux remontrances, toutes professionnelles, de la garde du corps du Corpo à l'égard de son manque de prudence (avéré) durant la mission.
(Kiara si tu lis cet article, n'hésites pas à m'appeler, je serai enchanté d'aller boire un verre avec toi!)

Voilà encore une fois, le commanditaire a été ravi de notre prestation et nous a versé une prime contre un petit échantillon de 30 kg de Cité d'Émeraude. Décidemment des bienfaiteurs de l'humanité que ces grosses corpos (re-ton sarcastique inside).”

[Sabranise]

Wayra s'assoit en face de Santiago, s'allume une cigarette. Kiera reste debout et observe les alentours.

"Bonjour Monsieur Santiago. Je me suis renseigné sur vous, et sur ce que vous faites. Ca m'intéresse de vous raconter mon histoire, sur ce qu'il s'est passé avec le gang nommé "La Route de la Brique Jaune" et leur drogue-étendard nommé "La Cité d'Émeraude".

Alors, c'était ma première mission "officielle" avec les contacts de Monsieur H. Après avoir fait la connaissance de mes futurs coéquipiers que j'appellerais par un souci de discrétion : Ninja, Snow, Hippie, Doc, Blue qui au passage sont des personnes respectables, du moins surtout ceux que j'ai apprécié.
Merci de m'appeler... mmh Condor et cette dame qui m'accompagne Kevlar.

Étant un corpo, les gens ne m’apprécient pas pour de diverses raisons : la jalousie, leur pseudo-militantisme, l’ignorance… Bref ils profitent de toutes les occasions pour me dénigrer, mais un des secrets de la réussite, c’est que ce n’est pas important que les gens ont des problèmes avec toi mais surtout si tu as des problèmes avec eux.

On rencontre le représentant de Biotechnica, un homme d'origine slave, Je ne divulguerais pas son nom. Ce slave nous demande d'aller voler au moins 30kg de la drogue "La Cité d'Émeraude" et assassiner le gang responsable de sa fabrication et faire exploser leur laboratoire illicite. Il nous a fourni de la C9 et nous promet une belle petite somme d'argent.

Je connaissais déjà ce gang et leur cheffe mégalomane Dorothy, j'avais déjà entendu parler d'eux. Ils avaient investis un vieux bâtiment corporatiste abimé par "La Bombe" dans le Glen. Ce gang, c'était que de la petite racaille, dangereuse bien sûr mais le monde est cruel, et ils sont morts. Tous mort sauf un sniper inconnu qui a su se jouer de Blue et Snow en leur tendant un piège explosif et en s'enfuyant. Heureusement, il n'y a pas eu de conséquences désastreuses de cette mésaventure.

Grâce à Snow, on repère la cheffe et on se débarrasse d'elle en premier…

... Si vous voulez des détails pour vos lecteurs, sachez qu'elle meurt éventrée par des griffes cybernétiques, ses organes ont dégoulinés dans les escaliers. Puis on a la mésaventure du sniper : une bombe à retardement, des lances-grappins, Blue qui s’en sort miraculeusement d’une chute du 4ème étage sur les sbires de Dorothy... mais grâce à Kevlar, Ninja et Blue on se débrouille très bien. On élimine méthodiquement ces bactéries. Hippie avait usé de sa magie et nous avait donné toutes les infos du plan du bâtiment, de ses soldats, de la localisation du lab et de la présence d'un homme-cyborg-Lion cyberpsychosé en cage dans le lab. Il avait un tête de lion littéralement. Blue rapplique deux de ses collègues, on fait le ménage. J'ai abattu un de ces cramés de deux balles dans la poitrine, c'est assez grisant comme sensation.

On arrive au laboratoire, les collègues de Blue font du zèle et tue immédiatement l'homme-lion au désespoir de Doc et de ma curiosité. La drogue est là, La Route de la Brique Jaune n'est plus. Je savais que cette drogue permettaient aux gens de devenir plus violent, plus puissant mais à un certain coût. je décide donc de la tester par moi-même à toute petite quantité, je ne ressentais plus la douleur. C'est une propriété intéressante, je comprends pourquoi Biotechnica veut absolument s'approprier de cette drogue.

On remballe avec ma voiture, je profite pour faire un récapitulatif avec Kevlar : elle a été parfaitement efficace et professionnel, et de mon côté j’ai eu quelques moments de zèle. Wayra rigole doucement en souriant. Ninja fait tout exploser à distance confortablement assis dans le métro et on se fait payer avec un prime supplémentaire. Fin de l'histoire.

[Sabranise]

[EDIT DU MJ, le scénario sera reproposé lors d'une éventuelle aprèm JDR ou en session Spin Off, d'où les balises spoiler]

Wayra s'accoude au bar au côté de Trace, commande un Bloody Mary pour lui-même et un Cuba Libre pour sa "secrétaire". Kiera s'assoit à proximité d'eux et accepte sa boisson.

Spoiler

"Salut Trace, me voilà comme promis pour vous raconter l'incroyable histoire de notre dernière mission. Prépare-toi, l'histoire va être plus longue que d'habitude. On a eu une mission road-trip en réalité, qui nous as fait explorer les rues mornes et puantes de Wellsprings, la boîte de nuit goth-fétiche au tendance vampiriques SM dans le Succubus Club gérée par le vieux gang mafioso "Les Vampyres Philarmoniques", la rotonde pluvieuse de Night City lors d'une course-poursuite mortelle avec les Valentinos et on termine notre histoire à Pacifica dans un vieux appartement lugubre et sombre d'un certain Maximilien Rousseau.
Wayra fait un clin d'oeil à Trace.

Condor va vous raconter toute l'histoire depuis le début, n'ayez crainte.

Pour ce contrat, j'ai l'immense plaisir de constater que Snow, Blue et Doc sont de retour à mes côtés. Ainsi que deux nouvelles têtes féminines, nos nouveaux collègues edgerunners : Rainbow et Oak. Kevlar est toujours là bien évidemment.

Donc pour cette mission, notre cliente nous demande de faire la justice, on nous informe que un homme a été retrouvé mort d'une anémie très violente dans une ruelle du Glen et sa veuve souhaite absolument qu'on retrouve le coupable et qu'on lui fasse abattre l'épée de la justice. Elles nous indiquent qu'elles ont deux théories sur sa mort : il a été victime des Vampyres Philarmoniques ou bien qu'il a été tué par un vrai vampire.

C'est une situation très douloureuse pour cette pauvre dame qui nous donne toutes ses maigres économies pour nous payer...
Doc, Oak et moi, nous avons refusé notre paie à la fin de la mission. Impossible de prendre cet argent, c'est pour la justice qu'on a accepté ce travail.

On enquête donc au petit garage où travaillait la victime. Rien de très concluant. Blue et Doc utilisent leurs relations à la police et à la Trauma-Team pour y glaner des informations. Jackpot, on découvre dans le rapport de police et dans le dossier médical que les membres des Vampyres se retrouvent régulièrement dans une boite de nuit nommée "Succubus Club" dans Wellsprings et que la victime a une blessure au cou à la forme évoquant les rangées de dents d'une mâchoire supérieure humaine.

On récupère le cyberware de la victime via sa veuve pour permettre à notre medtech de récupérer la puce mémorielle. On assiste via un écran froid les derniers instants de cet homme filmé par son cyberoeil. C'est assez crispant et lourd comme expérience. On en retire une image floue du tueur, on fait appel donc à Trace Santiago.

Wayra s'adresse à Trace. Si tu veux garder ton anonymat je te surnomme "Lynx".

Donc, Lynx avec ses talents de photographie nous révèle le visage du tueur : un homme typé caribéen aux yeux rouges brillants, environ la quarantaine, habillé d'un costard des années 90. Mais surtout, il a des dents de vampires et il vient tout juste de se nourrir avec notre victime. Lodin, le chef des Vampyres me révélera plus tard son identité : Maximillien "Maxwell" Rousseau, ancien chef des Vampyres, évincé après l'Holocauste. Un homme dangereusement instable et cyberpsychosé..

On attend le crépuscule pour rentrer dans le Succubus Club, Oak et Blue n'ont malheureusement pas ce qu'il faut pour réussir dans le monde de l'apparence et de la prestance, j'ai dû personnellement m'occuper de cette affaire afin qu'ils rentrent avec nous. D'ailleurs, si vous êtes intéressés par le goth-fetish, les lanières de cuir bien serrés et le BDSM stylisé ainsi que le roleplay de "vampires". Succubus Club est pour vous. Snow et Oak ont trouvés leur pied dans le backroom.
Wayra marque une pause pour que Santiago saisisse complètement le sous-entendu.

Pour ma part, je suis allé au bar. J'ai commandé un Bloody Mary pour l'ironie.
Wayra rigole en secouant la tête.
Et il se trouve que c'était la marche à suivre pour obtenir le mot de passe pour accéder à la salle VIP. Je m'étonnerais toujours.
Kevlar et moi-même, nous descendons donc à la salle VIP. Dans le coeur du QG des Vampyres Philarmoniques.
On aurait dit qu'on rentrait dans une salle de trône, avec Lodin au centre entouré de ses sujets.
Le barman VIP devine mes intentions et me conseille d'aller confronter directement le "roi". Je fais descendre mes coéquipiers et avec Doc comme porte-téléphone.., je parle à ce pseudo roi slave mafioso vampire. Sous le choc de revoir le visage de Rousseau. Il congédie sa cour, nous informe qu'il se trouve vers Pacifica et que les Voodoos Boys en savent quelque chose puis il nous propose un marché. Lui rapporter la tête de son ancien chef pour 6000 eddies. Malheureusement, on a pas pu lui rapporter sa tête et il nous a envoyé chier.

Détour à Pacifica, je négocie avec deux soldats des Voodoos Boys et j'en retire un marché. Ils nous donnent l'adresse de Maxwell et empêche l'arrivée de la police s'il y a trop de grabuge si seulement on humilie une grosse tête des Valentinos en rendant sa voiture violette à 6 roues inutilisable à jamais.
On repart vers la rotonde de Night City pour les trouver. Je tiens à préciser que c'était une journée très pluvieuse, une pluie relativement tiède. On repère cette fameuse voiture au milieu d'une dizaine de Valentinos, de trois voitures et des enceintes projetant la dernière merde latino gangster.
Et... la suite de l'histoire est juste magique. Je ne la raconterais pas. Je laisse aux trois passagers de la voiture de Rainbow raconter ce choc de titans. C'est le poupard de l'histoire comme l'autre dirait... puis je laisse aussi la parole à notre medtech pour expliquer sa vision artistique destiné à pauvre voiture. Si jamais ils viennent te voir Trace...

On se retrouve finalement tous ensemble dans ce couloir lugubre.. Que je suis sûr que vous voyez tous.
Derrière la porte de Maxwell Rousseau, cet ancien chef de gang cyberpsychosé. Aux yeux rouges brillants, et au crocs bien aiguisés. Quelque part, on s'attendait au pire en ouvrant cette porte. On est rentré, et on n'a même pas pu accéder à le pièce principale que notre pauvre Oak rencontre notre tueur. Il portait une antiquité, une longue épée de cavalerie confédérée, et avec sa rapidité prodigieuse toujours inexpliqué il a commencé à s'acharner sur elle en la lacérant sans cesse. Mais malgré tout, un homme aussi rapide et vampirique qu'il soit ne peut pas vaincre 7 edgerunners armés. Et la chose la plus folle est arrivé, lorsqu'il est mort sous nos coups. Il est littéralement parti en fumée. Il s'est décomposé. Comme un vrai vampire au contact du soleil.
Mais je ne dis rien de nouveau, un certain Lynx était là pour ne rien rater.

Oak a survécu avec quelques balafres. On a trouvé un ordinateur avec tout les renseignements de tous les gangs de Night City. On a vendu l'épée pour avoir une paie de ce nom. Et on est rentré.

[Viracocha]

« Salut Trace ! »
Un type avec des dreadlocks en crête parsemés de filaments luminescents dessinant des sortes d'entrelacs celtiques dans sa chevelure crêpée s'installe sur la banquette d'un box du Red Before Black.
Comme de coutume, 6-Nap-6, sourd aux injonctions de son agent, est tout vêtu de cuir nomade noir. Il fait un signe à Helmut pour commander sa mousse habituelle et se tourne vers le média.

« j'ai une petite histoire croustillante qui pourrait intéresser tes lecteurs. Surtout ceux qui aiment l'action et la baston.»
Voyant que le jeune Santiago s'est discrètement touché la tempe du bout de l'index et qu'après un léger scintillement dans le fond de son iris, il ne cesse de le fixer, le netrunner poursuit son histoire :
« Alors voilà, çà s'est passé le mois dernier dans le quartier de Northside. Tu n'es pas sans savoir que ce coin là sert de champ de bataille aux gangs des Ironside et des Maelstroms qui se mettent régulièrement des tartes à coups de paluches cybernétisées.
Et ben figure toi qu'un petit groupe d'edgerunners de ma connaissance s'est faufilé dans un entrepôt des Maelstroms situé près des quais."

"Alors qu'une dizaines d'entre eux étaient occupés à charger de la marchandise électronique de contrebande dans un camion, un couple de solo (Tatsu et Bargest) apparemment habitué à travailler à deux et de manière plutôt sensuelle, si tu vois ce que je veux dire, ont littéralement bondi par dessus les murs ceints de barbelés installés autour du bâtiment avant de se glisser entre les barreaux d'un soupirail. Ils ont ainsi pu atteindre rapidement le sous-sol ont ils sont passés discrètement devant trois Maelstroms occupés à jouer au jeu online débile avec des elfes et des nains, tu sais..."
"Enfin, ils travaillent aussi avec un netrunner compétent qui avait pris, au préalable, le contrôle de tout le système de surveillance du bâtiment. Héhé.
Bref, les voilà, après quelques acrobaties communes impressionnantes, arrivés devant une porte blindée avec un code digital somme toute assez...facile. »

6-Nap-6 a un sourire satisfait alors qu'une pinte de bière fraîche vient d'être déposée devant lui.
« Bon jusque là » reprend-t-il en examinant le pétillement des bulles dans le verre « tout s'était plutôt bien passé ».
« Une fois la porte ouverte les choses ont vite changé. Parce que ce que je ne t'ai pas encore dit c'est pourquoi les edgerunners étaient venus là. »

Là-dessus le netrunner savoure une longue gorgée de bière et poursuit :
«en fait ils étaient commandités par une mystérieuse Medtech de Littlechina prête à tout pour trouver un remède à la cyberpsychose mais pour cela, il lui fallait un cyberpsycho... en vie et avec son cyberware intact.»

"Donc une fois la porte déverrouillée, de l'ombre de la petite cellule dans laquelle ses potes du Maelstrom l'avaient sagement remisé, a jailli une montagne de muscle cybernétisés et de matos en tout genre. Le combat a été rapide et violent. Ils ont réussit à lui coupé un bras tout en se coltinant un cybercobra et en évitant les éventreurs mortels du bonhomme mais pas avant que celui-ci ne sorte un lance-grenade de son avant bras et ne balance son chargement dans la pièce plutôt... exiguë."

"Les trois no-life câblés installés derrière dans leur canapé ont évidemment tous été balayés par le souffle. »
« Après l'explosion çà a vite été un bordel monstre. L'un des solo avait quand même réussit à repoussé le cybertaré dans sa piaule et à refermer la porte sur lui. Là-dessus la medtech et la cop (Nao et Gozen) du groupe sont arrivés en renfort. A coup de grenade fumigène et de tirs de barrage, elles se sont frayé un chemin jusqu'aux deux solos. Les gangers de l'entrepôt se sont évidemment mis à défourailler à tout va. »
« Une fois les solos relativement remis sur pied. Ils se sont occupés de terminé le boulot sur le cyberpsycho notamment à coups de seringue hypodermique et ont finit par le neutraliser en évitant de peu le drame car celui-ci était sur le poing de sortir une autre arme fatidique de son bras restant : un minigun je crois. »

Là-dessus, 6-Nap-6 reprend une savoureuse gorgée de bière.
« Pendant ce temps là, le netrunner et la nomade (6-Nap-6 et Smiley) s'étaient introduit dans l'entrepôt côté garage profitant de la confusion et de la diversion effectuée, malgré eux, par leurs camarades. Le netrunner s'est faufilé dans le camion en cours de chargement et s'est connecté à l'interface du véhicule alors que la nomade s'était positionnée derrière sa propre voiture, fusil à la main, à l'entrée de la cour.
Le démarrage du camion a détourné l'attention d' une bonne partie des mecs du Maelstrom permettant aux edgerunners du sous-sols de se repositionner pour affronter les survivants.
Une marche arrière inopinée du camion et de nombreux coups de feux ont fait le reste."

"Bref un gros carton plein pour ce groupe d'edgerunners qui a réussi à repartir avec un cyberpsycho sous cryotube, un beau camion criblé de balles, plusieurs caisses de matos électronique, une douzaine de Maelstroms au tableau de chasse et tout cela sans alerter la police de Night City.»

[Viracocha]

« Salut Trace, aujourd'hui je vais faire court comme j'ai un boulot pour une jolie fixer qui m'attend.»
Le netrunner s'installe, comme à son habitude, sur la banquette en face du média et jette une œillade discrète en direction de Paola qui se tient juchée, à son avantage, sur un tabouret de bar du Red Before Black.

« Bon, tu as sans doute entendu parlé du fameux festival de tarés qui se déroule chaque année pour le nouvel an : « l'Hilaria », le festival du rire organisé par le gang des Bozo. Et bien Helmut nous a annoncé que ceux-ci avaient décidé de le fêter dans les rues de notre quartier : Arroyo. Évidemment, on n'allait pas laisser un truc pareil se passer et puis de toute façon Helmut nous avait engagé pour protéger son précieux bar et ça çà vaut tous les eddies du monde.»

Là-dessus, 6-Nap-6 déguste lentement une gorgée de sa bière. Son teint étrangement plus halé pour cette saison hivernale contrastant encore plus avec les entrelacs celtiques lumineux dans sa chevelure crêpée. Il repose ensuite délicatement sa pinte sur la table et poursuit en souriant.
« Bref, l'équipe s'est installé sur le toit du RBB pendant que je prenais le contrôle des tourelles de défense du pub : sympa ce jouet! »

« Les réjouissances ont commencé avec l'arrivée d'une camionnette de glacier qui s'est mise à percuter les malheureux restés sur les trottoirs du quartier. On est resté sur le qui-vive pendant que Smiley embarquait les blessés dans l'AV pour les amener aux urgences les plus proches. »

« Pendant ce temps là, des pères Noël cybernétiques sont sortis des égouts et se sont mis à attaquer les Cops arrivés en rescousse pour protéger les habitants de Night City. Çà a commencé à défourailler dans tous les sens jusqu'au moment où les Pères Noël se sont propulsé directement sur les toits. C'est là qu'Helmut et Lydia ont malheureusement été blessé. Heureusement que Naho était là pour les stabiliser. Bon, on a quand même fini par leur régler leur compte à ces quinze père Noël (enfin surtout Gozen et Akira).

On s'est rendu compte, après examen, qu'il s'agissait en fait de victimes « modifiées » qui agissaient contre leur gré et qu'elles étaient contrôlées à distance. On a remonté le signal à sa source et emprunté les égouts pour déboucher dans la cave d'un bozo geek. C'est lui qui, abandonné par son gang, avait « créé » et contrôlait les pères Noël cybernétiques. Bon ce crétin s'était entretemps grillé les neurones en se connectant au Net et il ne laissait derrière lui qu'un gros cadeau suspicieux.

Cadeau d'adieu empoisonné? Surtout pour les Bozo vu qu'il contenait une puce de donnée avec toutes les identités et adresses des membres du gang.
Wayra nous a vendu çà pour une somme rondelette auprès du commissaire de Rancho Coronado et le tour fut joué. Voilà une nouvelle année 2044 qui commence bien avec les rues de Night city un peu plus propre et des edgerunners un peu plus riches.
Grand sourire du Netrunner.