Journal des aventures - groupe A

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Avant de partir, Sakutaro, Daïkhen et Kafka nous en apprennent un peu plus sur les peuples de l’écrin dans lequel nous nous trouvons :
Les Kmus parlent l’Arké,
Les Khlas parlent le Lore,
Les Sto parlent le Wish.
Les Kmus ont développé une connaissance étendue des plantes de la forêt et de leurs usages médicinaux. Ils doivent généralement avoir recours au commerce pour acquérir des poteries et du fer. Ils vénèrent leurs ancêtres.
Nous décidons de partir en direction du kerr tenu par les Kmus un peu avant les Khlas, plus rapides que nous. Daïkhen se transforme en un cerf majestueux que Sakutaro attelle à notre carriole. Nous attachons Cuillère à l’arrière. Je lis le grimoire que m’a prêté Kafa. La route est irrégulière, et, en chemin, une secousse plus violente que les autres projette Kafka hors de la carriole. Sakutaro, flairant un coup du destin, lui propose de fouiller ce bord de route. Rapidement, ils trouvent un cairn orné d’un symbole que Sakutaro a effectivement déjà vu, lors de son passage sur le Trône des visions. Ce symbole me rappelle certains écrits de la Bibliothèque Universelle datant de l’époque pré-guildienne, contemporaine des tout premiers explorateurs venus des Rivages. Peut-être cette tombe a-t-elle un lien avec Sirius, cet immense maître étrange Kheyza connu pour être capable de se déplacer d’un endroit à un autre extrêmement rapidement. Kafka déterre le cercueil de la vision de Sakutaro, parvient à l’ouvrir et Sakutaro récupère un carnet très ancien ainsi qu’un sort de loom violet contenu dans le cairn. Tout cela a pris du temps. Les Khlas nous dépassent à toute allure. Daïkhen, sous sa forme de cerf, parvient à les rattraper, mais nous devons libérer Cuillère pour qu’elle nous suive à son rythme. Sakutaro lui commande de nous rejoindre de son mieux.
Le kerr arrive en vue, à la frontière entre montagnes, forêt et plaines, et, tandis que nous approchons, nous commençons à entendre un bruit rythmique de tambours. « K’maha, arrête ces enfantillages », appelle Gamap à la cantonade. Pour la première fois depuis que je l’ai rencontré, il a l’air inquiet. Le bruit cesse. Une femme élancée sort de l’ombre du kerr. Elle a beaucoup de style et marche avec assurance, suffisance même. Assez fine, ses traits sont visiblement kmus. Elle affiche un sourire carnassier et tout son être dégage une aura impressionnante. Elle est pieds nus et porte deux longues nattes qui atteignent ses jambes. Sakutaro s’avance et propose à K’maha que la Compagnie de la Lune noire prenne le contrôle du kerr dans un esprit de neutralité vis-à-vis des Kmus et des Khlas. Les deux peuples pourraient profiter du kerr et du comptoir commercial dans la paix et la sécurité. Les Kmus pourraient pousser l’accord de coopération jusqu’à participer à l’assaut d’Haute-Vulne. K’maha, intéressée par ces nouvelles possibilités, accepte à condition de sceller leur entente par un serment loomique. Elle entre dans le kerr, suivie des deux autres parties. Une fois le serment accompli, nous entrons tous. Le bâtiment, de 40 mètres par 25, se compose d’un rez-de-chaussée et d’un étage comprenant des balustrades. Des rangées de couchettes longent les murs. Il y a un espace central où cuisiner et manger. Le plafond est en terre, retenue par un filet. Des racines en dépassent. Je m’approche du foyer, prépare un feu puis mitonne un dîner suffisant pour quelques personnes. Lorsque 3 Kmus approchent, je tends un bol à l’un d’eux en effleurant sa main. Il me regarde de travers mais ne moufte pas. Tandis qu’il mange avec ses compagnons, je me mets légèrement à l’écart pour lancer mon Sort de la Vallée des 7 tours. Après nous être restaurés, Toron et mois montons un tour de garde, mais la nuit se déroule calmement. Au milieu de la nuit, quelques frottements se sont fait entendre, comme des griffures, mais ils ont vite cessé. Au petit matin, les Kmus sont les premiers à s’éveiller. Daïkhen, toujours en forme de cerf, est pelotonné autour de Sakutaro. Je profite d’une collation matinale pour engager la conversation avec les Kmus. L’accord d’hier est un événement majeur pour eux. Pourvu que ce soit le début d’une paix durable. Ils pensent aussi à l’assaut auquel ils vont participer, et nous confient avoir hâte de voir K’maha en pleine « Rage de sang ». Mes compagnons, réveillés par le bruit des conversations, se sont approchés. Intrigués, nous demandons des détails. La Rage de sang serait liée à la malédiction qui pèse sur les peuples de cet écrin, nous expliquent-ils. L’un de ces peuples, serait contraint de n’être réduit qu’à quelques dizaines d’individus. En contrepartie, la Rage de sang permettrait à l’un d’entre eux d’assurer leur maintien. Comme ils ne veulent pas nous en dire plus, j’en profite pour leur montrer une plante que j’ai récoltée en chemin. Ils m’indiquent qu’on peut en faire un vomitif, utile pour se débarrasser d’un poison. Je les remercie puis je prépare effectivement la plante pour l’usage indiqué.
Daïkhen essaie de s’entraîner au combat en tant que cerf, manque d’embrocher Kafka, se retrouve finalement blessé. Il retrouve sa forme humaine. J’essaie de le stabiliser mais je ne fais qu’aggraver la situation. Heureusement, Kumli parvient à lui administrer correctement les premiers soins.
Gamap, qui semble tout à fait satisfait de la situation, s’engage dans le tunnel qui mène à Haute-Vulne. Sakutaro obtient d’un Khla qu’il ramène Cuillère sous son bras. Nous installons cette dernière avec suffisamment d’eau et de nourriture pour plusieurs semaines, nous lui préparons un couchage confortable, nous refermons la porte du kerr puis nous empruntons à notre tour le tunnel.
Bientôt, nous arrivons devant un grand chariot où sont assis les 20 Khlas et les 5 Kmus, dont K’maha Al’prah. Gamap abaisse un levier, et un système de crémaillère met en mouvement le chariot, jusqu’à ce qu’il atteigne environ 35 km/h. Pendant les 6 jours de voyage, le bruit des tambours se fait de nouveau entendre, K’maha semble bouillir, ronger son frein. Kafka et moi faisons de petites incursions dans Nocte, qui nous rapportent pas mal de Loom vert (et quelques blessures ; 50 Loom = Blessure grave). Les blessures de Daïkhen ont le temps de guérir (Blessure moyenne = 10 jours de repos, après stabilisation ; légère = 2 jours). Dans Nocte, tout a un coût, mais tout est possible, pour peu qu’on le veuille vraiment. Le passage d’éléments de Nocte vers Cosme ne fait pas exception à ces règles. Nous apprenons aussi que les habitants de Haute-Vulne ont fait sécession des Khlas depuis maintenant plusieurs siècles, et je me demande à quoi ils ressemblent. D’autant que Gamap insiste sur le fait qu’il ne fera pas de quartier…

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Alors que Gamap et Kumli expliquent qu’il est important d’être impitoyable et de mettre à mort l’ensemble de la famille royale, je me glisse dans Nocte. J’apparais dans un cours d’eau, mais je parviens à rester à la surface, et je me laisse porter par le courant jusqu’à la berge. En remontant le fleuve, j’atteins bientôt un palais. A l’intérieur, je trouve ce que je cherche : 2 enfants qui jouent. Ils ne semblent pas me voir. Je donne au garçon l’idée d’aller manger des baies, puis je reviens à moi, avec mes compagnons. Quelques heures plus tard, le chariot s’arrête. Un levier nous amène rapidement à la surface, et Gamap lance immédiatement son offensive sur la ville, suivi par les Kmus. C’est alors que vous voyons K’maha disparaître, et faire exploser ses ennemis en gerbes de sang dans toutes les directions. La Compagnie de la Lune Noire ne demande pas son reste. Kafka et Sakutaro se dirigent vers la porte Est et le camp des exclus ; Daïkhen, Toron et moi nous dirigeons vers l’Ouest. Après avoir traversé le pont qui nous sépare du palais, Toron reste en arrière pour étudier son mécanisme. Daïkhen et moi pénétrons dans le palais et découvrons rapidement ce que nous supposons être la chambre du prince et de la princesse. Elle est vide. En ressortant, nous tombons nez à nez avec un homme et une fille richement vêtus et armés. En nous voyant, la femme s’évanouit, mais l’homme s’élance vers nous avec l’intention visible d’en découdre. Je lance un tour des fleurs d’agresse, et il assène aussitôt un coup d’épée mortel à sa compagne. Daïkhen a eu le temps de le rejoindre. L’homme lutte quelques instants, avant que Daïkhen ne l’achève. Nous récupérons un anneau empreint de loom violet sur la femme et un pendentif de loom rouge sur l’homme. Nous sentons leur puissance, mais je ne parviens pas à en extraire de sortilège. Alors que nous continuons à explorer le palais, nous entendons des rires d’enfant : le prince et la princesse sont dans le jardin intérieur du palais. Daïkhen et moi nous précipitons vers eux. Daïkhen les assomme, puis nous parvenons à échanger leurs vêtements contre ceux d’enfants serviteurs (que nous laissons nus cachés dans un placard). Nous leur enlevons leurs bijoux. Nos compagnons nous rejoignent sur ces entrefaites. Kafka a invoqué et laissé à la porte Est un squelette qui massacre tous ceux qui chercheraient à s’enfuir. Sakutaro a réussi à rallier les exclus de la cité à sa cause. Toron a pris le contrôle du pont Ouest. Alors que je carburais à l’adrénaline et commençais à sérieusement désespérer, Kafka parvient à exfiltrer les enfants discrètement vers le rivage situé au Nord. Il a pu les déposer dans une barque et les pousser au large avant de revenir. Daïkhen et moi récupérons des cadavres d’enfants du même âge que le prince et la princesse à la porte Est, les habillons des vêtements royaux et les ramenons au palais. En chemin, je remarque que le cadavre du garçon a ouvert les yeux depuis que je lui ai mis la boucle d’oreille princière. Je m’empresse donc de la récupérer, et le garçon quitte ce monde pour la 2ème fois…
A notre arrivée au palais, Gamap et Kumli sont là. Leur domination sur la ville est acquise. Les enfants royaux sont morts, ainsi que leurs gardes d’élite (le couple que Daïkhen et moi avons tué). Ne manquent que le roi et la reine. Nous laissons là les corps des enfants et nous dirigeons tous vers la salle du trône. Gamap et Kumli décapitent les dirigeants, et leur victoire devient totale.
Pendant la préparation de la fête qui s’ensuit, nous remarquons que la boucle d’oreille du prince contient du loom noir, tandis que celle de la princesse contient du loom jaune. Sakutaro se concentre sur l’anneau violet, Toron sur le pendentif rouge, Kafka sur la boucle jaune et moi-même sur la boucle noire, mais aucun de nous ne parvient à obtenir leurs secrets.
Fourbus, nous rejoignons rapidement les festivités. Avant la fin de la soirée, nous apportons un peu de nourriture et de boisson aux Kmus restés à l’extérieur, dans un grand arbre. Daïkhen essaie de parler de paix à K’maha, mais celle-ci ne semble pas y croire. Les trois peuples se battent, jusqu’à ce que l’un deux soit au bord de l’extinction. En « contrepartie », l’un des membres de ce peuple sur le point de disparaître obtient alors la Rage de sang, ce pouvoir meurtrier qui doit permettre aux siens de survivre, et même d’espérer prendre le dessus sur l’un de ses voisins. K’maha révèle tout de même à Toron le secret de son invisibilité : elle porte la peau d’un prédateur légendaire des Plaines, le Xoma ik pajnek…

[Pi3rr3]

Tu pourras te noter le gain d'un pex supplémentaire pour ces résumés parce que franchement C du boulot

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WoW trop cool !! Je le faisais pas pour ça mais merci

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Le lendemain, nous décidons qu’il est temps de quitter les Khlas, dont la situation semble stabilisée pour l’instant. Notre prochaine destination : Nouvelle Concorde. Sakutaro s’isole donc dans nos quartiers pour préparer une boussole. Pendant ce temps, Toron rejoint la forge locale, et Kafka sort de l’enceinte de la ville pour pouvoir explorer Nocte. Daikhen et moi décidons d’explorer la bibliothèque du palais. Je me plonge dans une lecture, mais bientôt, j’entends Daikhen tomber de sa chaise. Il a l’air tout pâle mais se remet vite de ses émotions. A tous les coups une crise d’hypoglycémie… En nous relevant, nous dissimulons quelques livres dans mes vêtements, puis nous quittons la bibliothèque. En passant devant la chambre de Sakutaro, je décide de glisser au fond de son sac le plan du palais et le livre traitant des Honneurs khlas que nous venons d’emporter. Celui-ci contient d’étranges dessins dont j’espère que nous percerons plus tard les mystères. Je garde sur moi le livre de médecine et le livre d’architecture. Puis je m’installe dans le jardin du palais et je continue la lecture du grimoire que Kafka m’a prêté.
Une fois la boussole prête, nous prenons congé de nos hôtes (Daikhen a notamment une longue conversation avec Kumli), avant de nous mettre en route. Après un crochet par notre Kher pour récupérer Cuillère, nous atteignons une zone désertique. Il fait si chaud que je crois que je vais m’évan…

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Lorsque je reviens à moi, nous avons atteint Nouvelle Concorde. Sakutaro a étudié le carnet en vieux kheyza qu’il avait trouvé sur le chemin de notre kerr (partagé avec les Kmus et les Khlas). Ce carnet contient une liste de noms : Sarbondus, Grismon, Grismonax Titan, Grismonax Brise-Perche, Grismona Carnivore, Grismonus Paralysant, Stonates, Sirius, Grund Vivecolère.
Alors que nous arrivons aux abords de la ville, nous observons, horrifiés, une armée de zombies, dirigée par Atrus noir, courant vers les portes de Nouvelle Concorde. Atrus noir lève alors un bras, et un éclair noir foudroie Daïkhen sur place. L’instant d’après, il ne reste qu’un tas de cendres là où il se tenait. Choquée, incrédule, je tombe à genoux auprès de lui, en larmes. Je ne sais pas combien de temps je suis restée là. Je sais que mes compagnons ont chargé vers Nouvelle Concorde. Plus tard, ils m’ont dit qu’Atrus violet était sorti de la ville, avec plusieurs de ses habitants. Atrus violet a attaqué Atrus noir, mais celui-ci l’a embrassé, et les deux ont disparu dans un éclair noir et violet. A ce moment-là, les zombies, se sont tous effondrés d’un coup.
Kafka a pu retrouver les Atrus dans Nocte. Atrus violet lui a fait un discours captivant mais incompréhensible sur l’origine de Cosme. Il a donné à Kafka un objet rond contenant cinq emplacements pour recevoir les cinq couleurs d’Atrus, et lui a demandé de les y réunir.
Pendant ce temps, Sakutaro et Toron, ont découvert un orbe violet et un orbe noir là où les deux Atrus se tenaient.
J’ai fini par rassembler les cendres de Daïkhen, son carnet à dessins, des lettres adressées à son maître, des fleurs séchées de différentes couleurs, un morceau de bois de cerf portant un fin duvet et son takshir.
Mes compagnons et moi avons rejoint le bureau de Kayla. Une femme mielleuse et détestable. Sakutaro lui rend des comptes.
Nous rencontrons Euphémia, une charmante jeune femme, dresseuse de son métier, dans les écuries d'une auberge. Maltraitée par son patron, elle accepte de se joindre à notre compagnie.
Nous passons le mois suivant à faire le deuil de Daïkhen, et à organiser notre guilde. Nous placons les cendres de Daïkhen dans une statue pyrotechnique. Sakutaro et moi nous entraînons à l’attelage, avec Cuillère et Fourchette, notre nouvelle ânesse. Nous recrutons un scribe, un cartographe et un fantassin de confiance. Nous retournons à notre kerr : les Khlas ont un peu pris la main mais nous y remettons bon ordre. Les habitants ont développé un système d’agriculture sur le toit.

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Nous nous réveillons dans une barque, au milieu de l’océan. Passés les premiers instants de confusion, je comprends que nous sommes dans Nocte, et je parviens à me réveiller. Je découvre avec horreur que mes compagnons et moi sommes dans une grotte, emprisonnés dans des cocons. Je finis par me libérer, et par réveiller mes compagnons, mais nous nous retrouvons nez à nez avec une énorme araignée qui a visiblement prévu de nous dévorer. Toron parvient à l’effrayer grâce à sa hache lumineuse et, à la suite d’un combat sans merci, il met fin à ses jours (les jours de l'araignée, pas de Toron).
Au fond de l’antre, nous découvrons d’autres cocons. Ceux-ci pulsent d’un loom rouge. Avec l’aide de la créature de Kafka, nous les ramenons à l’entrée de la grotte, ainsi que les valises que nous avons trouvées non loin d’eux. Dans les affaires des victimes, nous découvrons une invitation à une vente aux enchères pour des esclaves. Lorsque nous ouvrons les cocons, les occupantes se réveillent dans un état d’extrême faiblesse. Grâce à des soins et des potions, nous parvenons à maintenir les trois jeunes femmes en vie. Il s’agit de la baronne Céleste, une Sorcière Vendys, et de ses servantes à la langue coupée, que Babik nomme Vala, Tiris et Elise.

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La baronne nous dit venir des Rivages. Elle serait passée par Port MacKaer avant de traverser la barrière avec des gens de sa guilde, la Guilde des 1000 peuples, désireuse de développer des liens commerciaux et politiques avec les gens de l’écrin où nous nous trouvons. Son équipage se serait fait engloutir dans la mer. Elle finit par nous avouer faire maintenant partie de la Scabarre, cette vile organisation, et nous révèle même ses éléments de sorcière (feu d’abord, air secondairement, associés respectivement à des compétences offensives et sociales).
Pendant ce temps, Babik s’occupe particulièrement de Vala, la première servante de la baronne. Il découvre que les servantes sont toutes ensorcelées.
Une fois le jour levé, nous réalisons être à flanc de montagne. En contrebas, dans la vallée, nous apercevons des fumées, et, plus haut, un corbeau tournoyant dans le ciel. Tandis que nous descendons la pente, nous distinguons de mystérieuses veines de Loom dans la roche. Une fois au pied de la montagne, nous découvrons un puits avec une sorte de monte-charge, et, plus loin, un camp, toujours survolé par un corbeau. Nous nous rendons au fond du puits, où Euphémia sent une pulsation loomique, comme le coeur de la montagne. Mais celui-ci s’emballe et le tunnel où nous nous trouvons s’effondre brutalement, nous laissant juste le temps d’en réchapper. Une fois notre souffle repris, nous prenons le chemin du camp. Là, nous rencontrons Phinéast, de La Ville. En Urbi, il nous apprend que la Ville est dirigée par le seigneur Richard Coeur de Mangouste, et que des guildiens viennent régulièrement y acheter des esclaves. Il nous donne également le nom de la montagne : Skaa. Ses mœurs me semblent étranges : il dit par exemple « ne pas avoir été fait pour avoir une famille ».
A l’occasion d’un repas, le corbeau que nous avions repéré plus tôt s’approche de nous. Il s’appelle Grand-père et aime la chair fraîche et le Loom noir. Je lui offre un lapin, ce qui fait de lui mon obligé.
Euphémia invoque un squelette portant une fêlure sur un os de l’avant-bras gauche. Il examine les servantes sans parvenir à percer le secret de leur maléfice.
Des marais sont situés non loin.