Journal des aventures - groupe A

Un nouveau continent a été découvert, tout le monde s'y rue pour aller l'explorer !

Modérateur : Pi3rr3

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Pi3rr3
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Message par Pi3rr3 »

Il me semblait que nous avions arrêté quand vous étiez arrivés nan ?

Sinon c'est Kumli btw ;)
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syb
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Message par syb »

Il nous est arrivé plusieurs trucs à Karharn et on a eu le temps de visiter un peu Basse Vulne ! Je suis encore loin d’être à jour… ><
Ah KuMli ! Très bien c’est noté merki.
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Rorryx
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Message par Rorryx »

Tu n'as pas besoin de retenir son nom
La haine des tiams est grande, aussi grande que la vanité des nemah-thans.
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Pi3rr3
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Message par Pi3rr3 »

Rorryx a écrit : 26 janv. 2022, 12:32 Tu n'as pas besoin de retenir son nom
:o Oo
et pourquoi donc cher monsieur ?
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syb
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Message par syb »

Nous avons donc voyagé vers le Sud pendant deux mois et demi. Juchée sur le dos de Cuillère, mes premières semaines de voyage sont fort douloureuses, malgré les soins que je me prodigue la nuit. Au fil de nos pérégrinations, mes compagnons m’apprennent qu’une étrange malédiction décime les Khlas. Celle-ci ne se lèverait que lors de « l’union des trois peuples ». Et il se trouve justement que la jeune Aïssa a été élevée chez les Kmu, mais par un père Sto, alors que son père biologique s’est finalement révélé être un Khla. Cette jeune femme serait-elle la clé de la délivrance des Khlas ? Que se passera-t-il lors de son mariage ? J’ai hâte d’y être.
Nous avons donc atteint Karharn, les jambes peut-être légèrement plus arquées, mais en un seul morceau. Karharn est un kerr impressionnant, bâti sur 6 niveaux. Au rez-de-chaussée, une entrée donne accès aux points de restauration. Pour accéder aux étages, deux possibilités : l’ascenseur (payant) ou, pour les initiés, certains passages secrets. Le premier étage abrite les commerces ; le second, les dortoirs et les bains ; le troisième un terrain d’entraînement ainsi qu’un accès à des cavernes ; le quatrième étage est celui des dignitaires ; le cinquième étage est interdit.
J’accompagne mes compagnons aux bains. Une fois propre et délassée, je les laisse s’amuser avec des Khlas et je me rends dans les quartiers commerciaux. Je profite du matériel disponible pour réduire en poudre le ver luisant que j’ai récupéré dans la grotte du Trône khla et quelques plantes récoltées en chemin. J’en fais quatre doses de poison histoire de pouvoir parer à plusieurs situations : un paralysant, un somnifère, un entérotoxique et une dose de poison mortel. Une fois ces préparations terminées, rien ne m’attire plus que la perspective d’une nuit de sommeil réparatrice dans un vrai lit. Je m’endors donc paisiblement à l’auberge…
Cependant, après quelques heures (ou peut-être était-ce seulement quelques minutes ?), je suis réveillée en sursaut par des rugissements féroces qui semblent provenir de la chambre voisine. Je gagne le couloir en catastrophe : un énorme lion se tient dans la chambre de Daïkhen, ses vêtements gisant autour de lui. Kafka essaie de le maîtriser tout en lui parlant : c’est bien Daïkhen. J’essaie de ne pas paniquer mais la situation est très mal engagée ! Daïkhen se libère rapidement et, lorsqu’il se tourne vers moi, je plonge mon regard dans le sien, j’en appelle intérieurement à Nocte, et je m’adresse à lui : « Daïkhen, calme-toi, reviens à toi. » Le lion s’arrête dans sa course, et, en un instant, ses traits se muent en ceux du Felsin que nous connaissons. Mais sa confusion est trop forte, je n’arrive pas à maintenir le contact, et Daïkhen se jette vers la sortie de l’auberge. Toron nous rejoint et, avec Kafka, nous nous lançons tous trois à sa poursuite. Il traverse le kerr à toutes jambes et s’enfonce dans la forêt voisine. Nous le suivons toujours mais il nous distance. Kafka et Toron sont plus rapides que moi, et, bientôt, je n’entends plus mes compagnons. Je cours toujours dans la direction qu’ils ont prise mais je peine à suivre leur piste. Les arbres se resserrent autour de moi. Les chemins se ressemblent tous. Il faut que je retrouve Daïkhen, il le faut. Il est devenu trop dangereux. Je dois le retrouver.
J’ai dû tourner en rond, car je finis par ressortir de la forêt, non loin de l’entrée de Karharn. Là, j’aperçois Toron et Kafka… qui traîne Daïkhen par terre, par les pieds. Celui-ci semble à peu près inconscient, et son visage est trempé de larmes. Abasourdie, et soulagée de les retrouver, je sens le calme me revenir.
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Pi3rr3
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Message par Pi3rr3 »

Clem a écrit : 05 févr. 2022, 20:12 Celui-ci semble à peu près inconscient,
:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Ca c'est sur, Daikhen, généralement il est a peu près inconscient xD
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syb
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Message par syb »

Nous atteignons enfin la porte du kerr, mais celle-ci est évidemment fermée pour la nuit… Nous sommes sortis si précipitamment que nous n’avons rien emporté. Il ne nous reste plus qu’à ramasser du bois pour faire un feu devant l’entrée de Karharn. Avant de commencer nos tours de garde, mes compagnons me racontent comment ils ont arrêté Daïkhen : un choc électrique loomique créé par Toron.
Le lendemain matin, nous sommes réveillés par l’arrivée de deux voyageurs, un Kheyza et un Felsin, du nom de Larian Longchemin et Kunio Kitaragi. Ils se disent marchands, et envoyés par l’Ashragor Kayla à la recherche d’un groupe de guildiens qui correspond en partie à notre description. Inquiète de leurs intentions, je leur donne un faux nom (Polka), et propose de les aider à chercher leurs cibles. Peu après, les portes du kerr s’ouvrent. Daïkhen, bien que visiblement ébranlé par les événements de la veille, tente de s’éloigner rapidement vers les étages, mais il est suivi de près par Larian. De mon côté, j’entraîne Kunio vers les restaurants. C’est un Sakutaro frais et bien reposé qui nous rejoint vite. Note à moi-même : chercher un sort pour voler leur nuit de sommeil aux autres. Confiant, il se présente ouvertement à Kunio, et déclare être prêt à le suivre pour rendre des comptes à Kayla. Je grommelle entre deux bouchées d’un fruit local. Mes inquiétudes se révèlent pourtant infondées lorsque nous sommes rejoints par le reste du groupe ainsi que Gamap, Kumli et leur suite khla : nous avons dû faire forte impression puisque Larian et Kunio prennent finalement la fuite avec précipitation.
Je remue encore de sombres pensées vis-à-vis de Kayla tout en essayant d’entamer une conversation courtoise avec Gamap et Kumli. Kumli traduit le guildien pour Gamap, et j’écoute attentivement, car j’aimerais apprendre le khla. Contre toute attente, Gamap répond avec entrain qu’il se félicite que nous assistions à leur mariage, ainsi qu’à l’événement particulier qui le suivra directement. Interloquée, je demande des précisions, mais il coupe court à notre échange.
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syb
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Message par syb »

Nous reprenons la route pour Basse-Vulne. Cette fois, je m’installe dans la carriole tirée par Cuillère, et Kafka me prête un grimoire. Le trajet ne dure que quelques jours, que je passe à lire. Vue la taille du bouquin, j’en ai pour grosso modo 6 mois. La veille de notre arrivée, les Khlas montent le camp et installent les protections habituelles pour la nuit (petites tranchées et autres barricades). Gamap nous invite sous sa tente. Lui et Kumli trônent côte à côte. « Demain, il se passera des choses, nous dit-il mystérieusement. Ne réagissez pas. Normalement, vous ne devriez pas être impliqués. » Nous comprenons qu’il a l’intention de supprimer trois personnes. Malgré nos questions, il n’en dit pas plus. Je suggère discrètement à notre chef négociateur d’évoquer la possibilité de nous attribuer un kerr. Gamap y semble plutôt favorable.
Le lendemain, vers midi, nous atteignons un énorme kerr. La ville est entourée d’un imposant mur d’enceinte. Le soleil est déjà haut lorsque nous franchissons les portes de Basse-Vulne, la capitale de tous les kerrs depuis qu’Haute-Vulne a fait sécession. Sa devise : « le Triumvirat sera loi ». C’est ici que se nouent les alliances entre les différents kerrs. Tandis que nous cheminons dans les ruelles, nous discutons du mariage khla : faire très attention au plan de table, ne s’adresser à son voisin de droite que si lui vous adresse la parole le premier. Pour le voisin d’en face, c’est encore flou. Mes compagnons m’ont aussi parlé un peu de Kumli : son père n’a pas d’Honneur parce qu’il n’a pas respecté la tradition qui veut qu’en cas de défaite, le chef doit tuer toutes les femmes de son clan. Je commence à comprendre pourquoi certains d’entre nous dédaignent ce peuple.
En passant devant les échoppes, nous décidons de nous mettre en quête de cadeaux de mariage. Je file chez l’herboriste. Grâce à mon Orbe de Qualitatis, je peux marchander, et j’obtiens ce que je cherche à un prix qui me semble honnête (8 Sables). Les herbes obtenues me permettent de fabriquer sur place trois doses d’une pommade qui apaise instantanément la douleur.
Je me dirige ensuite vers la forteresse, où je retrouve mes compagnons. Sakutaro est habillé d’une tenue d’apparat bouffante. Il nous informe qu’il a eu un entretien avec le Triumvirat. Celui-ci s’attend à un coup d’Etat, et suspecte Gamap. Sakutaro leur a assuré, en toute bonne foi, n’être au courant de rien. Les questions se bousculent tandis que les Khlas s’affairent à préparer nos tenues de cérémonie : pourquoi Gamap a-t-il besoin de notre présence tout en nous demandant de ne pas intervenir ? (Il semble en tout cas vouloir prendre la tête de Basse-Vulne.) Le Triumvirat a-t-il tendu un piège à Gamap ? Kumli lèvera-t-elle la lourde malédiction qui pèse sur les Khlas ? Et surtout : trouverons-nous tous un cadeau de mariage ? Mais aussi : que se cache-t-il au cinquième étage de Karharn ? (Peut-être cette question restera-t-elle sans réponse…) Et enfin : comment Kayla sait-elle que Toron et moi avons rejoint la Compagnie de la Lune Noire ? (Cette question restera probablement sans réponse !)
La tension est à son comble.
Modifié en dernier par syb le 09 févr. 2022, 16:35, modifié 1 fois.
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Message par Pi3rr3 »

/clap
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syb
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Message par syb »

Nous nous retrouvons devant la grande porte à double-battant où Gamap nous a donné rendez-vous. Kumli et lui sont là, en tenues de cérémonie, mais nous ne voyons aucun autre invité. Est-ce ainsi que se déroulent habituellement les mariages khlas ?
Les portes s’ouvrent, et nous entrons. Au fond d’une salle circulaire, le Triumvirat attend, assis à une table imposante. Deux chaises vides leur font face. L’entrée est flanquée de deux gardes. Gamap entre avec Kumli, s’avance jusqu’à la table et tourne les deux chaises vides face à face, sous les yeux étonnés du Triumvirat. Le couple s’installe néanmoins, et Gamap demande à ses interlocuteurs de lever la sanction infligée au père de Kumli. La femme du Triumvirat, choquée, demande pourquoi. « Peut-être pour que je vous laisse la vie sauve », répond Gamap. Les gardes commencent à se rapprocher, tendus. Kafka, qui essayait d’entamer la conversation avec ceux-ci, commence à dégainer, mais une riposte musclée le coupe dans son élan. Un instant plus tard, ils sont face à Gamap, mais Kumli les massacre en quelques coups de hache précis. Les membres du Triumvirat se décomposent. Sous le choc, ils acceptent de réhabiliter Kumli Sto. Gamap leur présente un document officiel, que le trio signe. « Merci, je vais maintenant pouvoir l’épouser, et prendre la tête des Khlas », déclare Gamap avant de leur trancher la tête à tous les trois d’un même mouvement étrangement souple et fluide. Il y a du Loom là-dessous. Sakutaro félicite Gamap. « Il reste encore à conquérir Haute-Vulne », répond-il. Kumli a l’air préoccupé. Daïkhen essaie de l’apaiser. Kafka et Toron récupèrent les armures des gardes.
Le soir-même, les festivités du mariage ont bien lieu. Pendant le banquet, je goûte aux plats et aux boissons avec curiosité, et j’essaie d’en apprendre un peu plus sur les Khlas, avec l’aide de Sakutaro comme traducteur. Pourquoi ne croise-t-on aucun Khla âgé par exemple ? Notre voisin de table nous répond que les gens de leur peuple meurent généralement au combat avant de devenir vieux. Les Khlas semblent tout de même avoir une croissance étonnamment rapide. Autre particularité : ils ne peuvent pas sortir de leur écrin. Nous repoussons en douceur les avances des serveuses, mais Kafka semble au contraire les apprécier.
Nous offrons nos cadeaux au jeune couple. Je baragouine, j’essaie péniblement d’exprimer mon soutien. J’espère que le message sera passé. Il faut vraiment que je progresse en Khla… Lorsque Kafka et Toron présentent la hache qu’ils ont chargée de Loom, une Khla séduisante s’approche de la table et apprend aux mariés qu’elle contient des Honneurs. Un respect nouveau se lit alors dans les yeux de Gamap et Kumli. J’ai beau n’en avoir pris qu’un peu, l’alcool me monte à la tête, et je pars peu après me reposer
Le lendemain, c’est à la table du petit-déjeuner que Gamap nous rejoint. Il nous expose enfin la suite de son plan : à la frontière entre les Khlas et les Kmus, un peuple voisin vivant dans la forêt, se trouve un kerr. Les Kmus occupent encore ce kerr de temps à autre. Ce kerr appartenait autrefois aux Sto, un peuple souterrain. Ce kerr abrite donc le départ d’un tunnel qui le relie directement à Haute-Vulne. Gamap nous propose de rejoindre son armée, de reprendre ce kerr aux Kmus, puis de marcher sur Haute-Vulne.
(+2 PEX !)
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