Transition

Des expériences inoubliables au fin fond du désert de Sonora.

Modérateur : Wangrin

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Wangrin
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Transition

Message par Wangrin »

Avec la séance du dimanche 16 décembre s'est achevée la première partie de la campagne.
Vous êtes parvenus à renverser les maîtres. Pour cela, vous avez dû faire des choix, écarter certaines options pour en privilégier d'autres, bref vous frayer un chemin parmi les embûches et écrire votre propre histoire. Ça a payé.
Cependant, vos décisions passées comptent toujours et vous devez en tenir compte alors que le vaste monde s'ouvre devant vous : qu'allez-vous faire ? Ernesto veut gagner la République de Nouvelle Californie, Térence au contraire rêve des terres libres du grand sud. Quant au petit Xian, il affirme qu'il y a quelque chose par delà le désert à l'est. Ah ! et Ramirez veut voir la mer. Et sur place ? De vos congénères, la plupart ne sont pas natifs de la mine et comptent bien retrouver les leurs. Qu'en pensez-vous : chacun va-t-il devoir se débrouiller pour rentrer chez lui ou bien allez-vous tenter de les retenir ? Et alors, dans quel but ? Vous avez également contribué à ressusciter la Légion, sous une forme diminuée, peut-être, mais réelle. Comment allez-vous vous disposer face à elle ? Tous n'ont pas les mêmes objectifs et de nouveaux conflits vont naturellement se nouer. Peut-être avez-vous vous-mêmes des ambitions…

Vous l'aurez compris, le but de ce fil de discussion est de préparer la suite de la campagne en vous permettant de donner votre avis. Je vous propose de le faire de façon role-play : nous en sommes à l'exact point où nous nous étions arrêtés lors de la précédente séance. Les hurlements de Margarine Tas-de-Chair se sont éteints, des combats disparates se poursuivent dans la citadelle et se muent en pillage tandis que l'incendie se propage. Vous vous trouvez sur la terrasse du palais. Les divers personnages que vous avez pu croiser sont à votre disposition pour discuter.

Que faites-vous ?
Si la Fortune est avec toi, pourquoi te presser ?
Si la Fortune n'est pas avec toi, pourquoi te presser ?
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R.Mike
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Message par R.Mike »

Étant né dans la mine et ayant par conséquent toujours vécu au fond de ce trou à rats, je n'ai pas trop d'avis sur l'endroit vers lequel se diriger en priorité. Je ne sais discerner le vrai du faux au sein de toutes ces légendes contradictoires avec lesquelles on nous rebat les oreilles depuis si longtemps.

Mais il me semble par contre nécessaire de quitter ce désert inhospitalier au plus vite. Et pour mettre un maximum de chances de notre côté, je pense qu'il nous faut des provisions, des vêtements, du matériel et, si possible, un véhicule en état à peu près convenable. Après, on verra bien vers quelle direction aller.

Même si le gros tas de chair devait affectionner les babioles en tous genres, il doit bien y avoir des trucs utiles ou de valeur dans ses appartements, que l'on doit donc pouvoir récupérer, juste avant la razzia à venir.

Je me lance donc dans la fouille minutieuse des meubles de la défunte Margarine pour y récupérer un maximum de choses que je prévois de mettre dans un baluchon improvisé.
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sat
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Message par sat »

La mer, océan, une énorme étendue d'eau à perte de vue, mythe ou réalité... surement encore une idée farfelu d'un pauvre esclave qui à perdu la tête au fin fond de la mine. Mais ça m'intrigue quand même.

En attendant notre départ, je fouille la maison et les cadavres des gardes en quêtes de minutions, d'armes, explosif, tout ce qui pourrai nous aider à survivre plus facilement dans le désert et d'un gros sac a dos et aussi de nouveau habits et d'un beau couvre chef.
J'essaye aussi de trouver des Stimpack et Radaway car je suis toujours sous l'emprise de radiation, et toutes choses qui pourraient nous sauver la vie plus tard.

Un véhicule, c'est une bonne idée mais qui sait conduire ce truc là.
Le nain : C'est ça le donjon? Il a pas l'air terrible
Le ranger : Faut pas s'y fier, car personne n'en est ressortie!
Le nain : Ha bon?
le ranger : Faut dire aussi que personne n'y est entrer
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Bulubulu
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Message par Bulubulu »

Charlie :

«Nous sortons à peine de la mine dans laquelle nous avons, pour la plupart, été enfermés dès notre naissance. Nous connaissons tous les légendes qui circulaient dans la mine : il y aurait eu une Apocalypse par laquelle la majorité des Hommes aurait été exterminée ; les constructions humaines qui faisaient l'orgueil de cette espèce seraient aujourd'hui en morceaux ; la terre, autrefois fertile et nourricière, serait aujourd'hui empoisonnée.

L'Homme a subi le châtiment par sa propre main, c'est par la guerre qu'il s'est détruit. Et après cet Apocalypse, il n'a pas su tirer les leçons de ses erreurs. Au lieu de travailler ensemble à reconstruire une société meilleure, il est reparti dans la violence et l'inégalité. Si les récits des nouveaux venus dans la mine sont vrais, il existe d'autres endroits où des Hommes exploitent d'autres Hommes.

Je crois en la liberté. Ce mot est transmis de génération en génération dans ma famille. Il vient de mon ancêtre qui a vécu avant l'Apocalypse : il était esclave et a réussi à se révolter avec ses compagnons, et avec eux il a libéré les esclaves d'autres exploitations. Je crois toujours au combat de mon ancêtre, et il est maintenant de notre responsabilité de le continuer. Soyons les prophètes d'une nouvelle ère, celle de la liberté !

Pour parvenir à l'établissement d'une société meilleure, il nous faudra combattre le mal par le mal. Si les mots ne suffisent pas à libérer des esclaves, nous utiliserons les armes.

Évidemment, tout le monde ne peut pas nous suivre dans cette quête. Les enfants, les femmes et les hommes les plus fragiles, les vieillards, les malades, tous ceux là ne sont pas en mesure de faire un long voyage dans le désert. C'est pourquoi je pense qu'il faudrait réaménager la citadelle, ou ce qu'il en restera, et la mine pour faire des habitations, cultiver le verger pour se nourrir, remettre en marche la pompe pour puiser de l'eau. Il faudra également des hommes et des femmes forts pour défendre notre colonie si jamais elle se faisait attaquer.

Pour ceux qui se sentent le courage et la force de combattre encore, rejoignez nos rangs pour la libération de nos compagnons d'infortune dans les mines et je ne sais quelles structures esclavagistes.

À propos de la direction à prendre, je suis ouvert aux propositions de ceux qui viennent du dehors, mais dans tous les cas nous avons la piste qu'ont empruntée les marchands que nous n'avons pas su intercepter à temps.

Pour l'heure, pleurons et célébrons nos amis et nos parents qui sont tombés au cours de l'assaut, et réanimons la mémoire de tous ceux qui sont morts au fond de cette mine.»

Charlie va chercher Térence :

« Térence, est-ce que tu sais écrire ? Si oui je voudrais que tu écrives "En mémoire de Rosa, notre mère à tous" sur une feuille que tu trouveras sûrement dans les appartements de Margarine Tas-de-Chair, je m'occuperai de le graver sur une plaque en que je mettrai devant le verger pour Rosa."

Charlie va parler aux Muchachos :

« Je pense qu'on devrait enterrer nos morts devant le verger, pour qu'ils puissent trouver la paix lors de leur passage dans leur nouvelle vie. Qu'en pensez-vous ?»
babass71
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Message par babass71 »

Assis sur le mur d’un rebord de la citadelle, le jeune Xiang regarde le soleil se coucher pour la première fois depuis presque un an. Intérieurement, il ne peut s’empêcher de penser à tous ceux tombés au combat aujourd’hui, ceux qui n’eurent même jamais l’opportunité d’assister à ce spectacle au cours de leur vie… Certaines d’ailleurs beaucoup plus courtes que d’autres, comme Chico, peut-être casse-pieds comme gamin mais jamais Xiang ne lui aurait souhaité d’être dans le groupe de ceux qui tomberaient pendant l’assaut… Au loin les hurlements des blessés et des victimes de cette guerre se font entendre et le cœur de Xiang se serre : même s'il s'agît de leurs ennemis, une telle hécatombe de violence gratuite lui donne la nausée et bientôt, il descend du rebord afin de ne pas tomber en conséquence de ce mal de mer soudain... Et pas vraiment en mer...

L’assaut justement, un immense massacre en règle, sans vraiment la moindre forme de pitié… Alors c’était bien ça la guerre ? Pour Xiang, c’était la confirmation que cette vie n’était pas faite pour lui… Certes il avait tué pour se libérer, et maintenant qu’il était hors des murs sécurisés de sa ville de naissance en Louisiane, il allait certainement devoir continuer à le faire pour survivre, mais en aucun cas ce n’était quelque chose auquel il voulait ou pouvait prendre du plaisir… Du moins il en était persuadé.

Maintenant, son regard était tourné vers l’avenir : que faire ? L’idée de retourner en Louisiane lui traversa l’esprit, mais c’était un risque trop grand à prendre… Si les autorités lui tombaient dessus et le recapturaient, il avait encore deux ans minimum à tirer avant d’être contraint de rejoindre l’armée. S'échapper de la mine pour retourner péter du caillou sous le soleil du Texas avant de devenir ce qu’il priait pour ne jamais être ? Pas vraiment une perspective réjouissante… D’autant que ça c’était si ils décidaient qu’il ne s’était pas évadé car dans le cas contraire, il pourrait bien être contraint de reposer ses miches sur la veuve courant… Et il n’y aurait pas de juge pour le gracier à la dernière minute cette fois.

Non, pour lui, la seule solution, c’était d’aller au nord, plein nord puis à l’Ouest. Il avait entendu parler d’une immense république, un gouvernement civilisé à l’Ouest sur les terres de l’ancienne Californie. Ou bien plein nord ? Direction New Vegas, cette ville rayonnante dont la réputation s’étendait dans tout le pays. Ou peut-être le Colorado, le Nouveau-Mexique ou l’ouest du Texas… Maintenant que l’armée de César avait été quasiment anéantie, nul doute que son petit empire d’esclavagistes avait dû voler en éclats sur ces territoires maintenant pleins de richesses. Une vie aventureuse et dangereuse, mais probablement lucrative pouvait l’attendre là-bas.

Pour la première fois de sa vie, Xiang pouvait véritablement choisir pour lui même son destin et même si l’indécision l’envahissait, la sensation d’euphorie qui l’accompagnait suffisait à la contrebalancer. Une chose était claire pour lui cependant : même avec de l’auto-suffisance, il était hors de question de rester ici. Ce désert avait prit trop de vies pour qu’il ne veuille y rester une minute de plus que nécessaire. Il faudrait voir maintenant si les gens qui l’avaient accompagnés voulaient le suivre encore dans cette aventure.
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Wangrin
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Message par Wangrin »

Ça fait du boulot !

Procédons dans l'ordre : primo, il signore Renzo Stratale. Tu te fixes donc pour objectif de partir le plus rapidement possible de l'endroit et commences pour cela à récupérer le matériel qui te semble utile. Ta curiosité te porte vers les appartements de feu la maîtresse de céans mais tu te rends compte qu'il ne semble pas y avoir de tel lieu à proprement parler.
L'organisation du bâtiment est assez simple : le rez-de-chaussée est surmonté de deux étages et la litière de Tas-de-Chair se trouve sur le toit-terrasse. Cela fait donc quatre niveaux organisés autour des larges rampes par lesquelles ils communiquent. Il n'y a pas véritablement de pièces, les espaces sont simplement délimités par des alignements de piliers, entre lesquels pendent çà et là de lourdes tentures très ornées tandis que de grands carrés de tissu aux motifs sophistiqués couvrent le sol.
Tu te concentres sur les meubles.
Le mobilier est fait de grands coffres et bahuts de bois sculpté, de sièges à l'assise de cuir — et le cuir en est plus soigneusement tanné que tu aurais jamais cru qu'il soit possible —, de trépieds de bronze qui supportent des braseros et des lampes du même métal.
Dans de grands plats de métal disposés un peu partout se trouvent des amoncellements de fruits frais, dont la plupart te sont inconnus.
À l'intérieur des meubles, tu trouves des récipients de différentes formes, tailles, matières… Il y en a d'or, d'argent, de cuivre, d'étain, de bronze, d'électrum et d'autres alliages, le plus souvent ciselés de motifs géométriques ou incrustés de pierres joliment colorées. Tu en remarques plus particulièrement qui te sembles fabriqués dans de la roche, mais comme tu n'en as jamais vue. Plus blanche que le lait, plus fine que l'argile, et d'un éclat que tu ne saurais rapporter à rien que tu connaisses. Tu ne peux t'empêcher de songer à la provenance de tels objets et, tandis que d'autres esclaves répandent à grands fracas le contenu des bahuts et se disputent les plus belles pièces, tu te demandes s'il est possible qu'un homme soit capable de pareil ouvrage.
Tu avises ensuite un grand coffre de bois ferré. Lorsque tu soulèves le couvercle, tu y trouves non sans frayeur le cadavre encore chaud et sanguinolent d'un maître, dont les bras crispés cachent les traits. Il gît au milieu d'un mélange de couverts et de coupes qui dégouttent de son sang. Tu remarques notamment les couteaux, car quelques uns ont servi à poignarder l'homme. Certains te paraissent étrangement simples, d'autres présentent le même luxe que le reste des objets entassés ici.
À un autre étage, le tumulte est plus grand encore.
C'est un joyeux pillage, car on s'y affuble des habits les plus improbables et c'est à qui attirera le mieux l'attention sur sa parure grotesque dans une hilarité, générale, violente. On puise apparemment sans atteindre le fond des coffres des vêtements inouïs. Telle chemise est si fine que la toile doit en être impalpable, telle autre si surchargée de brins d'or et de billes de verre colorées que son porteur doit crouler sous son poids.
Quoi qu'il en soit, tu peux récupérer ici, à tort ou à raison, plus d'effets que tu n'en useras au long d'une vie.

Dans un recoin, enfin, tu découvres un objet étrange et mystérieux.
Il semble fait de plusieurs pièces de bois. Une moitié de la chose se compose d'un corps creux, une caisse à la forme bizarre de haricot, large en bas, resserrée au milieu, avant de s'évaser de nouveau mais moins que précédemment. À cet endroit vient se fixer un manche de bois sombre, couvert de barrettes métalliques parallèles mais disposées à une distance l'une de l'autre croissant à mesure que l'on s'éloigne de la caisse. Le manche aboutit à une curieuse mécanique constituée de petites vis sans fin aux têtes en forme d'oreillette, pour les saisir entre deux doigts et les faire pivoter. De ces mécaniques partent des fils d'une matière non identifiée, rangé du plus épais au plus fin, qui courent le long du manche de bois noir, passent par-dessus de l'ouverture ronde pratiquée à la moitié de la caisse, là où elle se ressert, pour aboutir à une barrette de bois fixée au bas de la caisse, barrette à laquelle ils sont noués.
Tu n'as jamais vu une chose pareille !

Passons au brave Ramirez. Toi aussi, tu commences sur le champ à fouiller le palais de pierre blanche.
Peu de cadavres se trouvent dans les étages, la plupart des défenseurs étaient à l'extérieur quand vous les avez surpris en leur tirant dans le dos à la mitrailleuse ; quant à ceux qui se trouvaient tout de même à l'intérieur… ils se concentraient au rez-de-chaussée et ont été soufflés par l'explosion que vous avez causée pour défoncer la grande porte. Ce qu'il en reste se passera de description.
Outre les objets dont la demeure abonde et que Renzo a déjà passés en revue, tu déniches dans une alcôve encombrée de lampes à huiles et de figurines de métal une cassette.
Large d'une coudée, elle est faite de bois sombre, chargée de ferrures sombres itou, au découpage délicat. Quand tu la saisies, son poids te surprend et si le bruit ambiant couvre celui qui pourrait provenir de l'intérieur de la boîte, tu as clairement senti quelque chose bouger. Elle est cependant fermée à clefs.
De stimpak ou de radaway, tu n'en vois pas à l'intérieur. Mais quand tu sors pour te rendre au pied du muret depuis lequel les défenseurs balayaient de leur tir l'escalier menant au sommet de la citadelle, tu trouves sur les combattants tombés là, outre plein de munitions de calibres tous différents, un Stimpak et quatre Radaway.
En retournant un corps, celui d'un homme robuste vêtu d'une toile grossière mais d'un blanc propre, tu reconnais subitement Esteban, un ancien compagnon de tes acolytes, vêtu de la tenue des carriers. À ta grande déception, sa barrette de cuir bouilli n'est visible nulle part. Il est coiffé d'une sorte de bonnet de la même toile blanche que sa blouse avec un large revers, en excellent état si ce n'est la macule d'une goutte de sang.
À côté de lui, tu trouves un tas de chiffons dont tu penses pouvoir aisément faire un baluchon afin de transporter toutes tes trouvailles. Quelle n'est pas ta surprise quand, à l'intérieur, les langes dévoilent un nourrisson ! Il a l'air en bonne santé ; d'ailleurs, il pleure de toutes ses forces, mais ses vagissements sont noyés dans le vacarme ambiant.

Bulubulu et Babass : à venir ! ;)
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Wangrin
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Message par Wangrin »

Passons à Charlie !

Au fur et à mesure de ton discours, les esclaves alentour laissent le pillage pour plus tard et s'attroupent. Parmi eux se trouvent ceux que vous avez déjà pu remarquer auparavant, nus et au corps peint d'un squelette. À mesure que tu parles, la foule s'accroît et, quand ton discours s'achève, elle t'acclame violemment. Sous les vivats, les hommes peints t'entourent. Sans plus de cérémonies, ils te retirent tes habits et entreprennent de te peindre à leur façon, tirant de bols la terre mêlée de pigment dont ils sont eux-mêmes enduits. Les cris désordonnés de l'assistance s'harmonisent peu à peu en un chant à l'unisson : Charognards ! Charognards ! Ceux qui se nomment donc Charognards te prennent alors sur leurs épaules et te portent au milieu du peuple en délire.
Charlie va chercher Térence :
« Térence, est-ce que tu sais écrire ? Si oui je voudrais que tu écrives "En mémoire de Rosa, notre mère à tous" sur une feuille que tu trouveras sûrement dans les appartements de Margarine Tas-de-Chair, je m'occuperai de le graver sur une plaque que je mettrai devant le verger pour Rosa. »
et
Charlie va parler aux Muchachos :
« Je pense qu'on devrait enterrer nos morts devant le verger, pour qu'ils puissent trouver la paix lors de leur passage dans leur nouvelle vie. Qu'en pensez-vous ? »
Chacune de tes demandes provoque une ruée de gens empressés à la satisfaire.

Et le petit Xiang ? Eh ! bien, assis au bord du vide, il songe… Il semble qu'il lui faille digérer les plus récents événements, toute cette boucherie à laquelle il a participé, mais il a l'air de s'en sortir comme un chef. Et c'est aussi à l'avenir qu'il songe.
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Message par Wangrin »

Bon, les filles, c'est l'heure du choix. Il vous est arrivé plein de trucs, y compris dans ce fil : dites-moi comment vous réagissez et ce que vous décidez. Vous voulez aller à la plage ou autre part ? Qu'allez-vous dire à Bacchus le général, à José le mineur, à Navarrete la goule, etc. ? Qu'allez-vous faire de la mine et des esclaves ? Et s'il y a des prisonniers ?
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