Résumé des séances

Des expériences inoubliables au fin fond du désert de Sonora.

Modérateur : Wangrin

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Wangrin
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Résumé des séances

Message par Wangrin »

Où l'on chante les armes et les héros.
Si la Fortune est avec toi, pourquoi te presser ?
Si la Fortune n'est pas avec toi, pourquoi te presser ?
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Bulubulu
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Message par Bulubulu »

Résumé de la deuxième séance


Nos compagnons se sont retrouvés au fond de la mine pour l'exhaure, pour pomper l'eau hors de la mine. C'est là qu'ils ont rencontré Charlie et ses deux coéquipiers, José et Chico le gamin, qui travaillaient dans la galerie voisine à la bande de La Jota. Pendant ce temps Esteban a trouvé une casquette qu'il s'est approprié.

Charlie leur a tout de suite fait confiance et s'est très vite intégré (il faut dire qu'il est un peu illuminé aussi, il leur a parlé de visions qu'il a eu où ils s'évadaient tous de la mine). José par contre en voulait à nos compères pour le coup où un des leurs avait renversé au sol le contenu d'une des trémies de José. Il a sûrement voulu se venger quand il a bousculé dans la file que nos compagnons faisaient au bord du gouffre pour y jeter la paille souillée. Renzo qui était devant a bien failli tomber, et nos camarades sont ainsi devenus suspicieux à l'égard de José.

Une nuit, Charlie s'est rendu compte que quelqu'un fouinait dans leur coin ; il a réveillé Esteban qui a surpris un individu en train d'essayer de lui voler sa casquette : il l'a saisi jusqu'à ce qu'il avoue sa tentative de vol.

Les journées se déroulaient, les seules fois où les esclaves voyaient les gardes c'était lors des distributions de pain, occasions de bousculades et d'invectives. Pour l'eau, nos compères changeaient régulièrement de source en fonction de la qualité de l'eau.

Un jour où les gardes étaient absents, Esteban a essayé d'escalader la paroi de la fosse, mais il fut attaqué dans le dos par Diego, un esclave qui en avait marre des petites combines du groupe. Ça a déclenché une bagarre, et Charlie a profité de la cohue pour grimper à la paroi à son tour sans se faire repérer, ce qu'il réussit avec succès. Il partit de longues minutes pour revenir et annoncer aux autres membres du groupe qu'il avait repéré une cabane où se trouvaient les gardes et l'échelle qu'ils utilisent pour faire descendre les esclaves au fond de la fosse. Fort de ces informations, ils décidèrent néanmoins qu'il valait mieux prendre le temps de préparer une évasion qui aurait plus de chances de réussir. Charlie confia à Esteban un vieux couteau qu'il avait trouvé dans sa galerie.

Les jours passaient et la santé des esclaves allait en se dégradant. Rosa, la doyenne des esclaves, avait fini par mourir, après avoir appelé à l'union et à la solidarité entre les esclaves. Nos compagnons avaient remarqué un étrange manège chez Joe et sa bande, qui allaient régulièrement aux latrines la nuit. Une nuit ils les ont suivi et ont compris qu'ils procédaient à un échange de messages contre de la nourriture avec l'extérieur. Nos compères décidèrent qu'il était temps d'agir et attaquèrent Joe et sa bande. Entretemps un orage éclata, le premier depuis des années, et dans le désordre ambiant il a fallu pomper pour évacuer l'eau. À la fin, Joe et sa bande étaient morts, et une troupe de soldats inconnus se regroupaient autour de la fosse...
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Bulubulu
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Résumé de la quatrième séance


Nos compagnons ont épongé leur dette envers un des esclaves qui leur avait fourni des citrons en lui donnant une pomate. Ils ont ensuite voulu faire travailler les nouveaux esclaves venant de la légion de César en leur donnant des pioches, deux dans chacune des galeries voisines, mais ces derniers estimaient trop travailler et se sont révoltés en menaçant nos compères de leurs pioches. Pour dénouer la situation il a fallu faire appel à Térence qui a servi d'interprète. Les revendications des mutins ont été prises en compte et il a été décidé que le travail allait être réparti plus équitablement. Seulement le bruit a couru que des esclaves de la légion avaient protesté, et un peu avant midi les anciens soldats de la légion de César ont rassemblé tous les esclaves et ont décrété leur prise de pouvoir au sein de la mine. Hector a convaincu ses camarades qu'il valait mieux obtempérer, ce qu'ils ont fait.

Nos héros avaient continué à rassembler l'huile des lampes dans le casque d'Esteban, et Hector, en vue d'un plan consistant à utiliser le feu, convainquit Charlie d'aller chercher avec lui des herbes sèches, qui avaient poussé après la pluie et s'étaient ensuite desséchées, pour mettre son plan à exécution. Seulement ils furent tous les deux convoqués par les gardes qui leur demandèrent des explications sur la disparition de certains esclaves qui avaient été frappés par les anciens soldats de la légion. Hector, pour s'attirer les bonnes grâces du chef de la légion, garda le silence en prétextant une simple dispute qui s'était vite calmée, et Charlie le suivit dans son mutisme, ce qui les condamna à être roués de coups.

Plus tard, alors qu'il était en train de piocher une paroi dans une galerie, Renzo est tombé sur une étrange cavité donnant dans un endroit aux parois lisses et régulières...
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Résumé de la cinquième séance


Nos héros ont vu que Linda se faisait draguer par des légionnaires, et ont donc décidé de l'inviter à partager un champignon avec Rico, la soustrayant ainsi aux avances des légionnaires.

Gracchus a invité Hector et Renzo dans sa tente pour une réunion, et il leur a appris son intention d'aller chercher des sètes avec leur aide. Il leur a également proposé que les légionnaires donnent un peu de leur ration aux esclaves afin que ceux-ci puissent compenser le retard de cota des légionnaires inexpérimentés, ce que les esclaves ont accepté. Hector a réussi à convaincre Gracchus que les légionnaires devaient laisser Linda tranquille.

Pendant que Charlie creusait à l'opposé de la galerie pour trouver du minerai, Ramirez, Renzo et Hector ont continué à agrandir le trou dans la paroi à l'aide d'un brancard, qui a fini par rompre. Ils sont allés en chercher un autre et Hector est rentré dans le trou pour dégager des gravats. Avec l'excès de minerais et de gravats qu'ils ont ainsi trouvé, nos héros ont fait du troc avec d'autres esclaves : en échange de minerai, ils ont obtenu la promesse d'un service de la part de José, la promesse d'un sac de la part d'Ernesto. Navaret étant malade de ce qu'il semble être la cabecaer, Piña, en plus du minerai, leur a demandé s'ils pouvaient trouver des médicaments, objets rarissimes dans la mine. Un autre esclave (je ne sais plus qui) a proposé à nos compagnons deux manches de pioche qu'ils sont allés récupérer.

Le jour de la cueillette des sètes approchait. Nos compagnons ont décidé que c'était là l'occasion de renverser la balance en défaveur des légionnaires qui prenaient trop leurs aises. Hector et Charlie sont ainsi allés voir les gardes en les convainquant de tendre un piège aux légionnaires qui viendraient dans la galerie chercher des sètes. Le grand soir arriva, et Charlie en tête, suivi d'Hector et des légionnaires, partirent dans le dédale de galeries. À un moment, un des légionnaires surprit un bruit, et nos chasseurs de champignons découvrirent le chique qui les suivait. Ils l'emmenèrent avec eux à contrecœur. Arrivés dans la souricière, ils prirent tous quelques coups mais les légionnaires ont particulièrement dégusté. Les gardes ramenèrent les cueilleurs aux tentes, et nos héros, quoi qu'un peu amochés, goûtèrent la satisfaction de la correction infligée aux légionnaires.
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Résumé de la sixième séance


Hector, Charlie et Chico se sont faits enfermer dans une remise à bois après s'être faits capturer par les gardes. Le lendemain des gardes viennent les chercher, emmènent le chique et essayent d'obtenir plus d'informations de la part de Charlie et d'Hector. Pendant ce temps, une bagarre se déclenche dans la galerie centrale. Soucieux de se faire bien voir des gardes, Hector et Charlie vont voir ces derniers qui interviennent à coup de matraques. Plus tard, Renzo tombe sur Bacchus qui lui demande de ne pas le dénoncer aux gardes comme faisant partie du commandement de Gracchus.

Hector se faufile entre les étranges décombres qu'ils ont trouvé, traverse un point d'eau après avoir laissé sa lampe de l'autre côté et découvre dans l'obscurité ce qui ressemble à une porte en métal. Il revient chercher Charlie mais malgré leurs efforts à deux ils ne parviennent pas à l'ouvrir.

Les gardes convoquent Renzo, Hector et Charlie : nos héros désignent Bacchus comme le candidat idéal pour calmer les légionnaires. Malheureusement les gardes ne se considèrent pas satisfaits par la conduite des Muchachos et les passent à tabac. Après ce regrettable événement, Renzo fait le tour des galeries avec Bacchus pour prôner l'entraide et la solidarité entre les anciens esclaves et les légionnaires.

Charlie et Hector tentent une nouvelle fois d'ouvrir la porte en métal, cette fois ci avec les manches de pioche, et la porte s'ouvre. Ils cheminent à tâtons dans l'obscurité, Hector ayant une technique pour s'orienter très efficace qu'il partage avec Charlie. Charlie trouve une lourde boîte qui s'avère être une boîte à outils, dans laquelle il trouve un marteau. Hector trouve deux étranges boîtes métalliques. Nos deux héros tentent successivement d'ouvrir un placard cadenassé, mais Charlie lâche son marteau en pleine tentative et Hector se blesse le doigt avec une tenaille. Plus loin dans leurs investigations, ils découvrent des fusils, qu'ils prennent à pleines brassées et qu'ils entassent à l'entrée de la porte. Charlie s'équipe d'un couteau qu'il trouve dans la boîte à outils. Renzo, voyant la fin de la matinée approcher, vient chercher Hector et Charlie, qui retournent dans leur galerie. Hector ouvre à l'aide du couteau une des petites boîtes cylindriques et métalliques, mais il s'en dégage une odeur fétide.

En retournant dans la caverne centrale, ils se font remonter les bretelles par les gardes qui les voient arriver en derniers.
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Résumé de la septième séance


Les muchachos ont reçu un nouveau membre dans l'équipe, Anton, qui vient de l'extérieur. Au début un peu méfiant, les muchachos l'ont vite intégré au groupe et mis dans la confidence de leur découverte dans la galerie. Nos héros ont insisté auprès de Piña pour voir Navaret. Navaret semblait être dans un état de décomposition avancé. Anton dit à ses compagnons qu'il pensait que c'est une goule, une créature atteinte par ce qu'il appelle les radiçions...ridia...radio... bref, ce qui fait tomber les cheveux. Mais Piña dit qu'il allait défendre Navaret (ou ce qu'il en reste) à tout prix et que personne ne lui ferait du mal.

Le lendemain nos compagnons virent une foule qui s'amassait dans les galeries. Comprenant que Navaret était impliqué dans cet attroupement, ils choisirent de passer par une trémie. Mais il s'agissait de la galerie dans laquelle des corps avaient été jetés, et des rad-cafards étaient en train de se nourrir des corps. Après un combat acharné, nos héros eurent raison des deux petits rad-cafards et de ce qui semblait être leur génitrice. Ils remontèrent et se mirent au travail.

Les muchachos décidèrent de déblayer mieux le chemin et de recouvrir l'étendue d'eau par des gravats pour pouvoir avancer avec de la lumière et sans passer par l'eau qui était sûrement arrid...irria...pas bonne. Ils avancèrent dans ce que Anton a appelé un abri. Ils trouvèrent des fusils et des balles, qu'ils décidèrent d'entreposer dans une salle et une partie sous les lits du dortoir, un médicament pour soigner la cabecaer que Hector utilisa, ce qui lui fit grand bien, des paquets de dynamite, un étrange tube en métal que Ramirez prit avec lui, et ce que Anton décrivit comme un robot, un être métallique vivant qui servait les Hommes. Ils ébauchèrent un plan qui consisterait en monter une révolte parmi les esclaves, et profiter de la confusion qui régnerait pour s'enfuir : ils attireraient les gardes dans la galerie principale, et cachés dans les galeries ils leur tireraient dessus.
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Résumé de la huitième séance


Ce nouveau chapitre voit l'arrivée de deux nouveaux personnages, Bruce et Xiang, de stature plutôt petite ; Xiang étant un adolescent un peu plus âgé que Chico, parlant la langue du Nord et Bruce un jeune homme d'une vingtaine d'années qui parle l'espagnol. Ils furent tous les deux désignés par Bernal, un esclave de leur cote, pour servir d'informateurs pour découvrir les éventuels plans de Bacchus. Ils décidèrent, la nuit tombée, d'aller chercher Zach, un légionnaire, pour lui demander le chemin à prendre. Après quelques essais infructueux, ils tombèrent sur Zach, qui après consultation auprès des autres légionnaires et esclaves, décida d'accompagner Bruce et Xiang.

Pendant ce temps, Bacchus invita Renzo, Ramirez et Charlie dans sa tente pour discuter du plan de révolte que les légionnaires voulaient mettre en place. Nos trois compagnons partagèrent à Bacchus qu'ils avaient trouvé des fusils pour leur servir dans leur lutte. Bacchus, impressionné, leur demanda d'aller voir les fusils, ajoutant que cela modifierait significativement leur plan de libération.

Zach emmena Xiang et Bruce sur la dalle du fond de la mine, puis il leur dit qu'il fallait ensuite remonter pour accéder à l'étage de Bacchus, mais en faisant attention aux gardes en faction. Après une tentative soldée par un échec de Xiang pour escalader, ils voulurent aller chercher du matériel pour s'en aider. Ils s'approchèrent tous deux de cabanes en bois. Arrivé à l'une d'elle, Bruce vit un garde immobile contre le mur de la cabane. Bruce pris une pierre et l'abattit violemment sur le crâne du garde. Ils se rendirent compte par la suite qu'il sentait l'alcool et qu'il avait probablement bu plus que de raison. Ils trouvèrent une échelle d'une dizaine de mètres dans la cabane, ce qui leur convenait parfaitement pour leur ascension. Ils dissimulèrent le corps du garde dans la cabane qu'ils fermèrent à clef en gardant la clef, et Bruce s'empara de la matraque du garde. Ils rejoignirent ensuite Zach et montèrent à l'échelle qu'ils calèrent contre la paroi. Ils montèrent ainsi plusieurs étages, réveillant au passage les esclaves qui dormaient mais qui ne firent aucun bruit. Xiang était en tête, suivi de Zach puis de Bruce. Arrivé au dernier étage, Xiang fut empoigné brusquement, et Bruce ne voyant plus Zach subit le même sort.

Il s'agissait en fait de légionnaires de Bacchus. Celui-ci interrogea Bruce, Xiang et Zach qui lui parlèrent de leur mission. Bacchus les remercia de l'aide qu'ils représentaient pour la révolte, et il assigna Xiang et Bruce à l'équipe des Muchachos. Bacchus ordonna à l'un de ses hommes d'aller jeter le corps du garde dans la fosse de l'hexaure pour l'y cacher, avec sa matraque. La nuit étant déjà bien avancée, tous allèrent se coucher, Bruce et Xiang suivant les Muchachos jusqu'à leur tente.

Le lendemain, les deux nouveaux essayèrent de se fondre dans la masse quand les gardes firent le tour des tentes pour réveiller les esclaves, mais au moment où il cherchait à atteindre les galeries, Xiang se fit arrêter par un garde qui lui ordonna de prendre une lampe, et qui comprit qu'il avait affaire à un nouveau. Les Muchachos allèrent faire un tour des cotes des esclaves en qui ils avaient confiance pour les prévenir que l'heure de la rébellion approchait. Bacchus dit à nos compagnons que la lampe supplémentaire qui avait été prise risquait d'alerter les gardes. Renzo et Ramirez entourloupèrent donc le garde qui s'occupait des lampes à midi et réussirent ainsi à lui rendre la lampe en trop. Ils emmenèrent ensuite Bacchus et ses hommes voir les fusils dans l'abri, ce qui enivra Bacchus d'une joie triomphante. Ils lui montrèrent la dynamite mais Bacchus leur dit qu'ayant coulé, les bâtons de dynamite étaient trop dangereux à manipuler. Ils montrèrent l'abri également à Xiang et Bruce. Bruce, s'allongeant sur un des matelas du dortoir, senti une surface dure cylindrique. Il reconnut un lance-roquette, le fameux tube de Ramirez, mais il ne trouva pas de roquette pour l'en équiper. Il lit aussi les papiers que les Muchachos avaient trouvé dans la sacoche, mais ils ne contenaient que des articles traitant de minage. Xiang tomba aussi sur un bandeau avec un logo, et il lut les inscriptions qui traitaient d'une association de mineurs.

Bacchus expliqua en détail le plan d'action : une détonation de dynamite indiquerait le signal du début de la révolte, les esclaves prendraient ensuite progressivement le contrôle de la mine, suite à quoi ils feraient le siège de la tour. Xiang proposa une technique pour faire des fusils des armes silencieuses, en les sciant et en leur ajoutant au bout une boîte de conserve remplie de coton, mais les essais ne furent pas concluants. Les jours passèrent et Bacchus disait que la révolte n'aurait pas encore lieu. Puis un jour, des gardes armés de fusils arrivèrent en nombre, et ils emmenaient Gracchus, méconnaissable par les mauvais traitements qu'il avait subi. Ils lui firent subir une torture en guise d'exemple, et ses râles d'agonie résonnèrent longtemps.
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Résumé de la neuvième séance


« La révolte est pour aujourd'hui ! » C'est le mot d'ordre qui est passé de bouche en bouche de légionnaires dans la mine. Une détonation à la dynamite serait le signal déclenchant l'opération.

Cependant les choses ne se sont pas réellement passées comme prévu. Après l'échec d'une tentative de coup de couteau dans le dos sur un garde en profitant des atouts indéniables de Linda, l'attaque dut être lancée plus tôt que prévu. Les gardes ont commencé à arriver et l'affrontement eut lieu. Affrontement dont les esclaves et les légionnaires sortirent vainqueurs en prenant à revers l'ennemi.

Sûre d'elle même après cette victoire, la masse révolté, sans cesse en augmentation, se dirigea vers la sortie de la mine. Seulement une mitrailleuse embusquée sur les remparts donnant sur l'extérieur l'attendait, et faucha plusieurs dizaines de révoltés. Une opération furtive pour éliminer la menace fut lancée, et fut réussie.

Certains esclaves découvrirent, de leurs yeux ébahis, l'extérieur, qu'ils voyaient pour la première fois. Il fut décidé que serait d'abord pris le contrôle de l'exploitation agricole, et l'attaque de la tour aurait lieu ensuite. L'appropriation de l'exploitation se fit sans remous, et nos héros se préparent dorénavant pour la confrontation finale entre eux et leurs bourreaux...
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Résumé de la dixième séance


«Nous devons nous emparer de l'exploitation agricole !» C'est un ordre, lancé par Bacchus à l'adresse de nos héros. Ceux-ci réfléchirent à la stratégie à adopter. Ils décidèrent finalement de passer à l'intérieur du verger par des échelles placées sur les murs, et de laisser la mitrailleuse avec des tirailleurs face à la sortie. Nos compagnons rentrèrent ainsi, s'étant mis d'accord sur un signal : trois coups de sifflet courts pour que des insurgés supplémentaires accourent, un coup long sonnant la retraite. Au bout de quelques dizaines de mètres, nos camarades entendirent des balles siffler à leurs oreilles. Ils se jetèrent au sol et rampèrent en tentant d'encercler la menace, et appelèrent des renforts. Ce n'est qu'au bout de longues minutes qu'ils comprirent que les tirs qu'ils essuyaient n'était qu'un moyen de les tenir à distance pour donner le temps aux marchands de fuir. Charlie se retrouva face à face avec un des gardes qui les menaçait de son revolver, mais Xiang abattit le garde d'une balle, et Charlie récupera la veste en cuir du garde. Voyant les marchands prendre la fuite par une porte qu'ils n'avaient pas vu, nos héros tentèrent le tout pour le tout en tirant à la mitrailleuse sur les marchands, et blessèrent mortellement hommes et bêtes, les laissant agoniser sous le soleil ardent.

Il fallait maintenant prendre la citadelle. Une stratégie proposée par nos protagonistes était de faire brûler des brassées de paille pour faire une fumée noire brouillant la vue des défenseurs de la citadelle. Nos héros se désignèrent volontaires pour partir en première ligne. Ils franchirent ainsi le no man's land, évitant de justesse les balles qui volaient allégrement autour d'eux. Ils adossèrent une échelle à la muraille et y grimpèrent. Arrivés en haut, ils éliminèrent les quelques gardes qui les avaient en vue, et découvrirent un passage menant à l'intérieur de la citadelle, mais ce passage était un mince pont au-dessus du vide, avec des gardes défendant leur position de l'autre côté. Nos compagnons se débarrassèrent d'eux par un adroit lancer de grenades, et ils se dépéchèrent d'ouvrir les portes de la citadelle. Un flot humain se deversa alors dans la citadelle, certains esclaves peints des pieds à la tête en squelettes. Ce fut une orgie de violence qui se déroula en ce jour de révolution, tant envers les gardes qu’envers les citoyens effrayés qui périssaient sous les coups vindicatifs des esclaves pour la vie de misère qu'ils avaient toujours eue, ou pour le goût amère que les légionnaires avaient eu pendant leurs quelques semaines d'esclavage. Mais il y eut de nombreuses pertes du côté des esclaves également. Chico, le gamin des mines, un peu bousculé par les Muchachos - mais n’était-ce pas là de la camaraderie, et même peut-être un vague sentiment de paternité ? - Chico, donc, mourut en martyr de la révolution, une figure qui resterait fixé dans la mémoire de ceux qui l'avaient connu. À l'origine de cette tragédie, non pas des écrivains des temps pré-apocalyptiques - il existe une légende sur un livre retraçant les aventures d'un forçat voulant sauver une gamine, peut-être que nos heros suivront cet exemple -, mais des tireurs embusqués qui fauchèrent plus d'une centaine de révoltés. Nos héros tentèrent de les déloger en creusant un orifice dans la paroi à l'aide d'une mitrailleuse, puis voyant le peu d'efficacité que cela avait, y allèrent comme ils avaient toujours fait : à la pioche ! Arrivant dans un couloir occupé par des tireurs ils évitèrent de justesse une balle ennemie en se plaquant au sol, et ils déversèrent le feu et l'acier sur leur assaillants qui périrent déchirés de toutes parts.

Les Muchachos arrivèrent enfin au sommet de la citadelle, là où se terrait l'odieuse personne responsable de tous leurs malheurs au fond de la mine. Et pourtant, celle qui se présenta comme Margarine Tas-de-Chair, avait gardé de sa splendeur malgré son imposante corpulence. Elle affichait une mine fière et orgueilleuse et répondit aux questions de nos protagonistes en adoptant un ton paternaliste. Elle finit tout de même suppliciée par les révolutionnaires, et c'est en arrière plan sonore des cris de la matriarche de la mine que nos héros se consultèrent pour décider sur quel chemin commencer leur vie d'hommes libres.
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Bouks
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Message par Bouks »

Résumé partiel de la séance pré-confinement. :) Petite introduction au personnage de Klaus et de l'attaque des troglodytes. En partie donc (j'ai trop de devoirs à la maison :) ).
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Trois jours ? Une semaine ? Klaus n'avait plus la notion du temps. Depuis qu'il avait été capturé par les troglodytes, il était enfermé dans ces satanées cavernes. Pas de jours, pas de nuits. Ils lui avaient sautés dessus au crépuscule, alors qu'il effectuait ses prières quotidiennes. Il avait probablement été négligent, usé par le soleil plombant du désert. L'isolement en cellule devenait assez ennuyeux. Il pouvait certes méditer à loisir, communiquer et communier avec le Seigneur mais il lui manquait l'essentiel: son Greeneo et son Attitude. Pas bon pour le moral. Et les douleurs revenaient. Ces douleurs causées par le Mal qui ronge ce Monde et que tout son corps pouvait ressentir. Il avait beaucoup de mal à les supporter. Jésus, lui aussi, devait les ressentir.

Cependant, ce qui l'inquiétait beaucoup plus en ce moment, c'est qu'il était bien nourri. Et cela ne présageait rien de bon. Les troglodytes sont réputés pour leur consommation de chair humaine. En tout cas les trogs de Pittsburg. Ceux-là ne devaient pas être différents. Aussi Klaus priait chaque jour le Seigneur, l'implorant pour sa libération et le renvoi en Enfer de ces pouilleux hérétiques.

Et puis la porte du cachot s'est ouvert et des gardes le prirent sans ménagement. Son heure était apparemment venue. Ils le traînèrent jusqu'à une pièce à peu près ronde, bien plus grande que son cachot et l'y jetèrent. Il reconnu la salle, il y était déjà passé en arrivant dans les cavernes. La salle était vide, à part trois femmes assises là au milieu, tremblantes de peur. Sur la droite de la pièce, il y avait un petit renfoncement et il se souvint qu'un des trogs y avait laissé ses affaires. Il tenta sa chance et, assez étonné, les y retrouva, parmi tout un tas d'objets. Il ouvrit immédiatement son sac et prit une bonne dose d'Attitude.
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Il ferma les yeux, et en quelques minutes les douleurs commencèrent à disparaître, il se sentait plus serein. Il trouva aussi Saint-Michel. Il se dirigea ensuite vers les femmes et tenta de les rassurer sans convaincre. Elles ne devaient pas comprendre. Elle ne reconnaissaient pas non plus le Saint Crucifix, son fidèle Saint Michel. Des brebis égarées, mortes de peur. Quant à lui lui, après une dose d'Attitude et Saint Michel à son côté, il ne craignait plus rien et se sentait d'attaque pour poursuivre les plans du Seigneur.

Il n'y avait pas fait trop attention auparavant, mais son attention se porta sur les bruits qu'il entendait derrière la double-porte, l'autre porte. Celle par laquelle il était arrivé. Il semblait que des gens s’y activaient. De toutes façons, c'était la seule voie vers la sortie. Il enleva la lambourde qui fermait la porte et poussa les battants. Il découvrit de nombreux soldats, assurément pas des trogs.
Il comprit tout de suite. Répondant à ses prières, le Seigneur lui avait envoyé une armée pour le libérer. Il exposa le Christ devant lui: "Je ne suis pas un troglodyte, je suis un prisonnier!". Six soldats se mirent aussitôt devant lui, le pointant de leur lance, le regard menaçant. Il réitéra. en levant bien les mains.
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Alors un homme s'avança. Il portait une armure plus décorée que les autres soldats, certainement un gradé.

-- Si vous avez des armes jetez-les au sol !

Renzo ne se fit pas prier. Il ouvrit son sac et en sortit Saint Raphaël qu'il jeta aussitôt devant lui.
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-- Je suis le général Renzo. Qui êtes-vous et que faites-vous ici ?
-- Je suis le Père Klaus. Je suis un prêtre. J'ai été fait prisonnier par les troglodytes. Je vous remercie de m'avoir libéré.
-- Vous êtes seul ?
-- Non, il y a derrière moi trois pauvres femmes apeurées qui ont du subir les sévices des troglodytes.

Le général sembla satisfait. Quelques soldats entrèrent dans la salle et en sortirent les femmes. A l'attitude des soldats, ils semblaient les connaître. Le général s'approcha de Klaus. Il était accompagné d'un type, vieux, sale, odorant, qui détonnait fortement du reste de l'armée. Il s'appelait Samuel.
Il leur expliqua sa capture et sa captivité et échangèrent sur les troglodytes. Le général Renzo s'éloigna pour prendre information et conseil auprès de ses hommes. Et, au bout de quelques minutes, au grand plaisir de Klaus, le général décida qu'il fallait attaquer les troglodytes. Il semblait que le Seigneur était bien décidé, en plus de libérer Klaus, à châtier ses géoliers. Et pour cela, il venait de fournir une armée à Klaus. La sollicitude du Seigneur envers lui le remplit de joie. Il était bien décidé à mener cette armée pour la Gloire du Tout Puissant.

Il interpella le général et l'assura de son soutien.

-- Général, je suis avec vous pour renvoyer ces suppôts en Enfer. Je ne crains rien. Je suis un soldat du Seigneur et Saint Michel est avec moi.

Il brandit son crucifix, Saint Michel.

-- Aujourd'hui Saint Michel fera encore tomber les ennemis sur le champ de bataille !

Le vieux sale se mit à rire.

-- Tu comptes tuer des ennemis avec une croix ? Ahahahahah !

Il lui répondit.

-- Ne sous-estime pas la puissance des armes divines.

Le général décida qu'il fallait ouvrir la grand porte des trogs, mais aussi deux autres petites portes donnant sur la salle, elles aussi verrouillées. Il mit deux soldats armées de haches à chaque porte et il commencèrent à les entailler. Mais ces portes, en bois, étaient bien solides et épaisses. Sur la grande porte, les soldats étaient bien en peine et il semblait qu'il y allait en avoir pour un moment. Klaus se dit que ces hommes n'étaient pas très efficaces. C'est à ce moment que Samuel signala une ouverture sur le plafond. Tout le monde leva la tête le temps d'apercevoir une petite roche en tomber suivie d'une giclée de flèche.
Une petite panique s'empara de l'armée, et d'un coup, la situation commença à être incontrôlable. Heureusement Klaus est là. Klaus ne dirige pas n'importe quelle armée. Klaus dirige l'armée du Seigneur. Il sait comment vaincre les armées de Satan, il sait déclencher la fureur de Dieu. Il ouvrit son sac, en sortit son flacon de "Attitude-chiens des enfers" et s'en prit une petite lampée.
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Il sentit tout de suite la rage prendre possession de son corps et de son esprit. Il était prêt à la bataille, à occire les suppôt de Satan. Il prit son jerrycan d'Extrême Onction et inonda aussitôt la porte de son contenu.
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Puis, à l'aide de son christozippo, il mit le feu à la porte.
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Le feu ne tarda pas à prendre et rapidement des fumées s'envolèrent vers le plafond de la salle, masquant les ennemis et les plongeant probablement dans le brouillard car les flèches s'arrêtèrent. Petit à petit, la fumée, s'accumulant, finit inévitablement par descendre vers le bas. Déjà, quelques soldats, pris de panique commençaient à s'enfuir du lieu. Bande de pleutres. S'enfuir alors que le Seigneur est à l’œuvre à leur côté. Klaus devra probablement les éduquer dans les voies du Seigneur.

Klaus sentait la divine chaleur sur la porte, et alors que les soldats arrêtèrent de casser la porte pour s'enfuir, il s'empara d'une de leur hache et commença son œuvre de destruction. Protégé par la fureur du Seigneur, les flammes et la fumée ne lui causaient aucun mal. Le Seigneur était déchaîné aujourd'hui et la porte ne résista pas longtemps. Cette ouverture spectaculaire ragaillardit les soldats qui s'y engouffrèrent avec un soudain courage pour pénétrer dans la nouvelle salle. Et Karl s'extasia de cette démonstration de la puissance du Berger et pénétra tranquillement dans la salle alors qu'il laissait les soldats submerger les lignes de défenses ennemies, archers et combattants, barricadées derrière un monticule sommaire. Le général Renzo et Samuel étaient à côté de lui. Il les regarda et sortit Saint Michel:

-- Il est l'heure du trépas pour les armées de Satan ! Il est temps que Saint Michel fasse son œuvre !

Et d'une pression, il déclencha le bouton de son crucifix pour en faire jaillir sa lame acérée. C'est ainsi que Renzo et Samuel firent, vraiment, la connaissance de Saint Michel.
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Et Samuel s'élança également dans la mêlée.

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To be continued avec la mémorable performance de Sabranise/Samuel. Un des meilleurs moments de la session. ;)

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