Hello!
Je voulais faire un petit recap de la tranquille aventure de notre communauté de nains durant cette Année de Répit. Comme dans le jeu, le temps se compte en semaine, donc on dira que c'était le temps que ce petit projet se réalise
Nous avons donc suivi les pérégrinations d'une communauté de nains, obligés de migrer suite à une large catastrophe ayant détruit la majeure partie de leurs repères. Ils ont fini par s'installer sur les flancs d'une montagne, promesse éternelle de mithril. Cependant, rien n'est donné gratuit dans la vie, et les nains découvrirent vite que le cœur de la montagne était difficile d'accès, que des tiques géantes suceuses de sang rodaient dans la forêt voisine et que les prairies avoisinantes étaient occupées par les Chacals, créatures inconnues mais belliqueuses, chevauchant des hamsters géants. Après un conflit ayant épuisé chaque camp, les Chacals abandonnèrent les abords de la montagne, laissant ainsi notre communauté de nains souffler et aborder plus sereinement ce qui s'annonçait comme une Année de Répit.
Portés par la promesse du printemps et les besoins pressants de faire face aux pénuries, les nains firent rapidement le bilan de leur situation. Ils ne manquaient pas d'eau potable, mais les sources de nourritures (et pire, de bière) étaient incertaines, les tentatives de champ ayant été brulées lors des précédents conflits. La montagne quand à elle se révélait trop incertaine pour y miner profondément à la recherche de mithril, les galeries s'écroulant avant qu'on puisse les consolider. Le danger que représentait les tiques interdisait l'accès aux chênes centenaires, qui auraient permis la constructions de renforts solides.
Certains nains partirent donc explorer les alentours, au grand dam des plus anciens de la communauté, pour qui seul le minage importait. Mais ces explorations s’avérèrent fructueuses, mettant à jour les ruines d'une civilisation naine (avec peut-être des artefacts exploitables), découvrant l'accès à une vallée riches en arbres fruitiers, et en permettant un premier contact avec des elfes sylvains. Les traces récentes de marchands humains le long de la rivière laissaient espérer la reprise de transactions commerciales avec d'autres peuples.
Le Printemps était aussi l'occasion aux différents acteurs de la communauté de s'exprimer sur leur vision de l'avenir. Initialement organisée autour de 6 grandes familles, les nains se regroupèrent en factions, avec des priorités qui commençaient à diverger. Certains préféraient se focaliser sur le travail de la mine, cœur traditionnel de toute société naines, tandis que d'autres souhaitaient explorer les différents horizons : des inventeurs, émerveillés par les trésors des ruines et leur potentiel ; des marchands, souhaitant nouer des relations avec les elfes, et éventuellement les Chacals ; des zélotes, portés par une foi nouvelle et des signes prometteurs. Au cours des échanges, certaines figures fédératrices se démarquèrent, telles qu'Ivanne, Yg-Stan ou Greta.
L’Été vint, accompagné de grands projets. Tout d'abord, il fut décider de détourner une partie de la rivière, afin d'inonder la forêt et se débarrasser des tiques géantes malfaisantes. Des champs d'orge et de blé furent labourés, fournissant de précieuses denrées alimentaires, sous la surveillance d'une tour de guet, érigée à flanc de montagne. Certains des artefacts trouvés dans les ruines se montrèrent prometteurs, potentiellement comme sources d'énergie. Les différentes routes de la montagne, à la fois celles s'enfonçant dans ses profondeurs et celles permettant de voyager à ses alentours, commencèrent à être sécurisées. Enfin, pour plus de sécurité, des fortifications primaires furent érigées autour des habitations.
Avec l'Automne virent les difficultés plus sérieuses. Tout d'abord, des raids des Chacals, montés sur leurs hamsters géants, menaçaient les abords de la forêt, sur les terrains libérés des tiques par l'inondation. Les elfes se montrèrent également plus fermés au dialogue qu'on ne pouvait le prévoir, percevant la destruction d'arbres dans la forêt comme un acte hostile. Enfin, les fanatiques religieux se désolidarisèrent du reste de la communauté, se réfugiant dans une grotte inexplorée dans la plaine. Le mithril y semblait plus accessible que dans la montagne, mais les dissidents trouvèrent aussi de tortueux tunnels, aboutissant à une mystérieuse porte fermée, de laquelle s'échappaient des gémissements semblant provenir des entrailles de la terre.
Avec le froid de l'Hiver, les nains trouvèrent la force de se reprendre face à ces crises. Les Chacals furent repoussés et, malgré le retour des tiques ayant appris à nager, les abords de la forêt furent de nouveau sécurisés. Le génie des inventeurs permit d'établir une brasserie, puis une distillerie. Il fut même possible de créer un répulsif pour les infâmes tiques (le fameux DDTic). Les ardeurs des fanatiques religieux se calmèrent et ils revinrent au sein de la communauté, prêts à faire amende honorable. Malgré le souvenirs des dissensions récentes, la communauté se tournait avec optimisme vers le futur. Un seul point d'inquiétude semblais subsister, les bruits provenant de derrière l'étrange porte. Des inscriptions dans les ruines semblaient faire allusion à une menace antique souterraine, dont peu de détails semblaient fiables, à part son rôle dans la disparition de cette ancienne civilisation. Il fut donc décider de barricader cette porte, de renforcer les défenses de la ville et d'espérer. Mais exceptée cette ombre au tableau, les nains vivaient heureux, la bière coulant à flot et les greniers pleins.
Et un jour, au cœur de l'hiver, la porte s'ouvrit. Ce qui en sortit ne fut jamais complètement clarifié et plusieurs appellations, comme le Rat Fétide ou les Bergers du Givre, furent attribuées à ces créatures ou phénomène. Ce qui est sûr, c'est que les nains se renfermèrent devant cette menace, coupant tout lien avec l'extérieur, se murant au plus profond de la montagne. Personne ne sait réellement ce qu'ils sont devenus mais, en explorant la montagne, on peut parfois retrouver des traces de leur présence, des ruines annonçant la venue d'une catastrophe cachée sous terre, qui reviendra inexorablement.
